| Auteur | Message | ||
     Teri |
Les brumes dédient À l’antan des lunes L’imperceptible fuir Qu’est la frange Aux bords de hâte Sinuant comme écorchée Sur le plus sombre versant Du fragile des nuées, Charnelle en songe enfuie. Et des lunes essaiment Le clair altier | ||
| Philippe |
Teri, Tes poésies recèlent un certain talent auquel, je ne suis pas insensible. Philippe. PS; j'espère que tu aimes les miennes, car, moi je les aime. | ||
| Leezie |
je suis d'accord avec toi, Philippe, pour ce texte de Teri... et je voulais te dire, ne te formalise pas s'il n'y a pas toujours des réponses et commmentaires à tes textesà toi, ils sont souvent très sensibles et forts, je les aime beaucoup, mais pour autant, je ne trouve pas toujours des choses intelligentes à dire, je ne suis sûrement pas la seule à avoir ce blocage parfois | ||
| Philippe |
merci Leezie. Pour mes textes, c'est vrai qu'il n'y pas souvent de commentaires et de réponses, mais, comme tu dis, il ne faut pas que je me formalise et puis, ça me fait douter, en fait, je pense que je doute autant sinon plus, que je suis sûr de moi, seulement, ça doit pas se voir pas. | ||
| Leezie |
Philippe, puisque tu fais partie de la liste Vers Libres, pourquoi ne proposes-tu pas à Patrick Packwood un choix de tes textes (cinq, il demande je crois) pour le site de ce groupe? ils sont très bien mis en page,et donc vraiment bien mis en valeur ainsi (regarde à la rubrique "coups de coeur" elle vient d'être mise à jour avec les beaux textes de Catrine Godin) Penses-y ! | ||
| Leezie |
quant à toi, Teri, tu as vraiment une voix !! et je dois dire que la manière dont tu relies tes mots entre eux me touche beaucoup, comme musique | ||
| Philippe |
Leezie, ce n'est pas à moi de proposer ses coups de coeur, je pense. Dans les archives de la liste, il y a pas mal de mes poèmes. Philippe | ||
| Hélène |
petit commentaire Philippe si tu pouvrais supprimer les majuscules automatiques . Je pense que ton phrasé serait plus net. je ne sais où les supprimer pourtant il me semble que j'assimilerais mieux ton texte par exemple : Les brumes dédient à l’antan des lunes l’imperceptible fuir qu’est la frange Aux bords de hâte sinuant comme écorchée sur le plus sombre versant du fragile des nuées, charnelle en songe enfuie. Et des lunes essaiment le clair altier mais dis moi si je me suis trompée. | ||
| Hélène confuse |
Oups!!! je me suis lourdement trompée. je pensais parler à Philippe! Pardonne moi Teri je suis obsédée en ce moment par cet automatisme de word qui insiste toujours pour disposer mes textes à ma place ((:-) | ||
| Teri |
C'est moins l'automatisme de Word que le mien propre qui est responsable de ce raz-de-majuscule... Je trouve que ce procédé élargit le champ des interprétations, par exemple ma phrase commence avec "Les brumes..." et se termine par "enfuie", mais cela peut être lu différemment, comme la version que tu proposes pour illustrer ton point de vue. Je ne suis pas pour autant un défenseur de la majuscule (ne mettre que des minuscules aurait le même effet), mais j'aime écrire à l'encre floue. Leezie, qu'une lectrice de Jacques Dupin croit déceler une voix et une musique dans mes écrits me flatte énormément, et j'espère que les prochains te plairont tout autant Quant à toi Philippe, je rejoindrais Leezie en disant que je ne sais pas trop quoi dire de pertinent devant tes textes qui, en ce qui me concerne, éveillent des émotions "sans artifices", tout à fait pures... Je dois t'avouer que j'ai lu plusieurs fois ton texte "Les poètes" il y a quelques jours, cherchant comment t'exprimer ce qu'il me faisait ressentir, mais en vain, car il faut un certain talent pour écrire l'émotion brute, tu as ce talent. | ||
| Ln |
Merci Teri j'ai donc une majuscule de trop . perdu (; je vais pouvoir relire et peut être en trouvant une nouvelle signification . le lecteur n'est qu'un miroir déformant . | ||
| Philippe. |
Merci Teri Au plaisir de te relire. Philippe. | ||
| Leezie |
Teri, je ne "crois" pas déceler une voix dans ta poésie, je l'entends tout simplement, et c'est seulement après que je me dis que cela vient de l'entrechoc des mots entre eux (savamment), et aussi d'une certaine dépersonnalistation qui provoque une acuité de regard personnalité irremplaçable de chaque poésie, c'est toujours toujours étonnant, ce concert et je ne suis pas une lectrice de Dupin, mais une passionnée, et pour sa manière de dire comment rencontrer le vent, les mots me manquent... "Les mots me manquent pour jouir Du chèvrefeuille, du jasmin Frappé par le vent volent Le sol brille le jour bat Je suis aveugle- et lié A ta voix indestructible Qui compte le vide des pas Sous les fibres de l’image Le mot relance la mort De la déesse calcaire… Le corps vient de rajeunir le souffle De s’éparpiller" (Jacques Dupin) | ||
| Patrick Packwood |
Allô ! Les coups de coeur de Vers libres avancent tranquillement pas vite, n'ayant pas de connexion Internet chez moi. Tout le monde qui a contribué à Vers libres aura éventuellement sa page dans les coups de coeur du site. Dans les conditions actuelles, le processus est long (j'en suis bien désolé). Vous l'accélérez de beaucoup en suggérant vous-même des textes, fouiller dans les archives étant assez long : il y a beaucoup de textes et j'ai cette tendance à m'attarder pour tout lire et rêvasser... ;-) Quand aux commentaires (ou manque de), bien c'est le lot de certains... Mes textes postés ici ne croulent pas sous les messages non plus. J'en conviens, c'est difficile d'en tirer des conclusions. Mais ça ne m'arrête pas d'écrire... Amitiés, Patrick |