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Philippe
| Envoyé vendredi 11 juin 2004 - 22h08: | |
À paul Éluard et Gala. Ils se sont écrit des poésies dans un sanatorium. Lui et elle Elle et lui De chaque côté de la terrasse vitrée. Elles se sont transmises de genoux à genoux D’un bout à bout. Elle et lui Lui et elle À vingt ans. Depuis, Ils sont devenus célèbres à leur façon. Elle et lui Lui et elle Russe et français Français et russe. Quand j'y pense et imagine Je vois mes poésies comme certaines peintures Et certaines peintures comme des poésies. Philippe.Bray |
Ln
| Envoyé samedi 12 juin 2004 - 15h13: | |
et Gala a préféré la peinture de Dali ou sa réussite ? la couleur brille le rouge crie et le public se retourne l'or illumine la beauté les signes monochromes discrets de la poésie séduisent ils autant?
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Philippe
| Envoyé samedi 12 juin 2004 - 15h35: | |
Ln Je suis un "fan" de Dali et Dali SANS Gala c'est pas Dali mais Éluart sans Gala, c'est pas Éluard, également. Je ne porte aucun préjugé quand j'étudie cette page importante de l'histoire de l'art pour mon travail et mon enrichissement personnels. La biographie de Gala est singulière, elle est aussi singulière que le role qu'ont joué certaines femmes dans la sphère de Rainer Maria Rilke. Philippe. |
Ali
| Envoyé lundi 14 juin 2004 - 19h43: | |
Dali et Gala étaient injustes envers Eluard;mais les coeurs ont toujours leur raison-trahison.!! Pauvre Paul!! |
Philippe
| Envoyé lundi 14 juin 2004 - 22h50: | |
Ail, Éluard a toujours aimé Gala et il comprenait son amour pour Dali comme il comprenait l'amour qu'elle a eut Pour Marx Ernst, aurapavant, même si il a du souffrir de cela. Philippe |
noel
| Envoyé lundi 14 juin 2004 - 23h00: | |
j'voulais te dire ( en passant ) Philippe , que tu apportes içi ta nuance qui t'es propre , en cela ne doute plus jamais que ta presence est precieuse .... |
Ln
| Envoyé mardi 15 juin 2004 - 08h32: | |
je pense qu'Eluard savait aimer. et aussi qu'il n'oubliait pas; Il écrivait en 1934 en exergue d'un poème : ""l'amour aux sexes confondus dans leur contradiction surgit sans cesse de la perfection de mes désirs Toute idée de possession lui est forcément étrangère."" en 1930 Gala le quitte pour Dali. Il rencontre Maria Benz, une belle alsacienne, à qui il donne le surnom de Nusch. Paul Eluard va vivre avec Nusch, qui sera sa nouvelle muse et compagne, une nouvelle grande histoire d'amour qui va durer jusqu'en 1946 pourtant toujours en 1934 il écrivait ce poème et j'y sens le souvenir de Gala : Toute ma confiance à celle qui mentait à la multiple A bout de souffle elle m'accorda la vérité La vérité que je lui apprenais La triste et douce vérité Que l'amour est semblable à la faim et la soif Mais qu'il n'est jamais rassasié il a beau prendre corps il sort de la maison il sort du paysage l'horizon fait son lit ... en 1947, il évoque peut être la disparition de Nusch : "je voulus chanter l'ombre, présider aux transactions désordonnées de la pourriture , aux grands conseils des poisons, aux dernières convulsions des racines, aux adolescences mourantes Mais je butai sur un galet et mon chant finit en stupeur" il a eu un immense chagrin à la mort de Nusch j'ajoute qu'il avait une passion pour la Paix pour moi cette passion est la fondation de sa personnalité je l'aime bien Eluard. merci Philippe de m'avoir redonné envie d'aller le relire dans le choix présenté par Alain Bosquet
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