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Ln
| Envoyé samedi 12 juin 2004 - 15h01: | |
Ne parle pas trop de ces fleurs qui racontent le trop du soleil et le plus des pluies elles se nourriront de leur propre regard. Tes cils ont soif des iris éphémères respire les jusqu’à la nuit à la brune le merle jase Au plus haut d’un peuplier lui répondent les cigales Et voilà qu’un violon chante dans ta mémoire la danse de mes doigts t’es présente et tu murmures doucement cette aria de Bach Nous voici tous deux sur cette plage bientôt tu t’éloigneras Je ris du poids de ma présence en toi quelquefois
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Ali
| Envoyé samedi 12 juin 2004 - 18h37: | |
Très beau!!Mmmmmhhm!! |
   
suzanne
| Envoyé dimanche 13 juin 2004 - 21h03: | |
Oui, en effet, tres beau. En particulier: le trop du soleil et le plus des pluies à la brune le merle jase Pourquoi ne pas ponctuer? Puisque tu mets des majuscules a certains vers, autant aller jusqu'au bout, non? Il ne s'agit pas forcement de d'alourdir le texte avec une ponctuation trop presente, juste un point, une virgule, la ou ils se poseraient d'eux memes? Tu preferres eviter? |
   
noel
| Envoyé dimanche 13 juin 2004 - 22h47: | |
pour que notre propre respiration s'y calque , je pense , et pour ça , plus merçi encore .... |
   
Ln
| Envoyé lundi 14 juin 2004 - 00h45: | |
Une habitude que j'ai prise de mettre une majuscule seulement en début de phrase . peut être l'influence du haiku et oui Noël je pense que comme j'aime la liberté je laisse choisir la respiration. d'ailleurs il me semble que je ne respire pas tous les jours au même rythme (;) Merci à tous les trois.
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