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Yves Heurté
| Envoyé jeudi 17 juin 2004 - 07h40: | |
Prenez des bateaux turcs, bateaux tellement sages que jamais île nue ne prit leur pucelage, prenez des bateaux grecs qui baisent avec Neptune mais sautez à la mer pour voir Gènes au passage. On chante : Tiens voilà Gènes qui s’amène Au cri des guitares boiteuses, Estropiée du cœur mais reine. Un vieux roulis bat la mesure Devant un orchestre d’oranges. Les transistors là-haut balancent Des rengaines qui sèchent au vent. Des robes tombent en passant Des parfums de femmes se battent Pour une guerre de mouchoirs. Tiens, voilà Gènes des tendresses ! Pepa, ton petit pied palpite Dans une boite de sardines. Jette vite un baiser, fais vite Un baiser sur la girouette Ma petite Pepa si nue qu’on dirait de l’eau dans la rue. Mais voilà Gènes que referme La mer sur ses plaisirs cachés Le doigt de Dieu se dresse Quand la main du soleil prend Gènes Sous la jupe de ses bateaux.
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Rob
| Envoyé jeudi 17 juin 2004 - 08h19: | |
Magnifique! A lire à longs traits |
   
suzanne
| Envoyé jeudi 17 juin 2004 - 13h44: | |
superbe j'aime aussi celui du Piree, mais celui-ci est vraiment un joyau, que ce soit le rythme, les sonorites, mmmm. suzanne |
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