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Philippe
| Envoyé lundi 21 juin 2004 - 23h00: | |
Pierre formée de gadoue Terre nourrit d'ossements Eau de lune. En ces murs abritant, Le chapeau de paille se pose sur le crochet, Au dos de la porte. Quand le soleil donne au milieu des blés, On le place sur le crane. Pierre taillée, au cimetière, entreposée, Une achitecture. En ces lieux, ces allées, Des arbres cotoient la mort, Ils renaissent des cendres de graines éparpillées. Dans des intervalles réguliers, La poéme est singulier. Il ne compte pas toujours ses pieds Et marche d'un pas lent aux tombes déposées. Dans le champs des sémaphores, Les métaphores des vers sont des boutons-d'or, Elles colorent de vivant les pensées mortes.
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Hélène
| Envoyé mardi 22 juin 2004 - 08h52: | |
"Des arbres cotoient la mort, Ils renaissent des cendres de graines éparpillées. " Pour moi ce passage est le plus fort il donne la raison incourtounable du lien vie et mort. la mort nourrit la vie - la vie nourrit la mort. J'aime aussi le chapeau de paille que je voyais déjà couleur soleil et le rappel de ce soleil un peu plus tard. les hésitations , le pas des pieds du poème aussi là est la peine d'un visiteur et ta conclusion reprend ce lien vie - mort "des boutons-d'or,... colorent de vivant les pensées mortes. pour moi c'est un de tes meilleurs textes
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Philippe
| Envoyé mardi 22 juin 2004 - 12h03: | |
merci hélène. Je suis content que tu aies été sensible à ce poème. Je l'ai écrit dans le cimetière de Montmartre. Depuis quelque temps, je les visite, il m'inspire. C'est calme et il y a une sérénité qui me convient, dommage, qu'ils ne sont pas à ma porte et que je suis casanier. Philippe. |
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