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Cécile
| Envoyé jeudi 24 juin 2004 - 22h54: | |
Un petit texte... Si vous avez des conseils pour l'améliorer. J'aime bien travailler mes écrits. REPOS CLAIR OBSCUR Dans l’ombre de la nuit, continents sans racine Sillonnent les couleurs, les vagues, les remous. Sur le sable étendu, dort fraîcheur sous-marine, Senteurs d’algue et corail couvrent le sel de fous. Dans l’arbre sans bourgeon, fantôme et grand hibou Déboisent buissons morts et ronces sans épine. Sur la branche trouée, chantent les loups-garous, Cris du bois abattu par la griffe canine. L’ange a dû s’endormir, le jour est nu d’étoile Les oiseaux sont partis, la nuit est sur la toile L’arbre a perdu ses fruits, le triton boit du sang Le tableau clair-obscur empâté au couteau S’encrasse et se jaunit sur le mur de ciment Au loin sur l’horizon, reposent les pinceaux. (14/02/04)
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isadayeur
| Envoyé vendredi 25 juin 2004 - 11h07: | |
Ce texte me plaît beaucoup Cécile. Il chante bien, il ouvre plein d'images, et de connotations. J'aime beaucoup l'arrivée du dernier vers et son ouverture. Juste, puisque tu demandes, les vers 3-4 me semblent plus faibles, et pour "déboisent buissons morts et ronce sans épine", les sonorités sont très bien, mais le sens ne me paraît pas bien s'intégrer. |
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