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JG
| Envoyé dimanche 04 juillet 2004 - 12h17: | |
Avec la profondeur des mots mouillés, liquides des pensées. Les clapotis de l'eau, nos haltes de silence... Ces mémoires immobiles et rondes, qui nous emmènent au loin, avec nos yeux fardés sur l’inconnu… Cette voix douce et tendre... Cette voie d’eau, celle d’un ventre tiède, illuminé. Cette voix blanche et mate en résonance… Qu’un souvenir vient s’y noyer… Des plis de l’âge oblitérés, dans ses figures… Ses veines bleues, dans les fêlures anonymes… A ses sans ombre si vide de murmures et de liqueurs. Tant de promesses évaporées, d’exsudes, de mur en mur, de geste en geste, de lit en lit… A cette main jamais posée, des mots d’amour, et de tendresse, dans les carnets de bals … Du temps toujours inachevé, de rêve en rêve… L’attente de futur, un cœur en souvenance... Aux symphonies de Mai et des matins qui chantent, la rue, la nuit, le jour, où vont battrent les cœurs... La ville qui s’éveille, qu’à l’aurore s'éventent, les odeurs au printemps, enrobé de douceur… |
   
mary
| Envoyé dimanche 04 juillet 2004 - 13h17: | |
Des mots légers et merveilleux Des mots sans bruit Les petits mots d’amour que tu ne m’as pas dits et des mots mouillés, liquides des pensées Oh ! Parlez encore et encore...
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