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Yves
| Envoyé vendredi 16 juillet 2004 - 12h08: | |
Il est assis, ses cannes anglaises entre ses jambes. Même regard sur sa montagne qu'il y a dix, vingt, ou trente ans. Mais a-t-il encore droit à d'intimes pensées pour ses gorges, ses couloirs, ses falaises alors qu'il ne peut y tracer la moindre voie ? Aurait-on encore le droit de caresser la femme qu'on ne peut plus satisfaire ? Ne trahit-il pas telle cascade de glace à la contempler depuis la vallée quand le soleil se lève, alors qu'il devrait déjà en avoir franchi la rimaye ? Reste-t-il trace sur les sommets de ce délire heureux de la vie, un jour d'orage, d'avoir échappé à la foudre ? Il sait, comme le moine, franchir toute apparence pour posséder enfin la vérité des choses. Ces crêtes à vertiges n'appartiendront qu'à lui tant qu'il leur porterai ce même regard d'amour ******* 'de * Méditations portatives*
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yves
| Envoyé samedi 17 juillet 2004 - 00h11: | |
lire : tant qu'il leur *portera* (Suite d'une valse hésitation avec : Ces crêtes à vertiges n'appartiendraient qu'à lui tant qu'il leur porterait ce même regard d'amour.) |
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