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Arno
| Envoyé dimanche 18 juillet 2004 - 23h36: | |
Sous la lucarne oeil sur ton monde brassent les pages un air vicié Plumes moisies sommier ou bière étoufferont ton obsession Morts mes ressorts chantent plus juste que ta musique ruminée Exaltation ailleurs frissonne Sublimement vernir poussière Moites ou putrides mes draps encore oublieront ton impuissance Sous la lucarne refaire la nuit Que toi et moi grince le lit |
   
Hélène
| Envoyé mercredi 21 juillet 2004 - 18h57: | |
amour et muses pour que la nuit vive et que tout s'endorme ... le rythme est celui d'une valse lente. mais ai-je l'oeil bien ouvert ?
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Arno
| Envoyé mercredi 21 juillet 2004 - 20h20: | |
Merci Hélène pour ton commentaire. Dessication morbide du poète en sa tour d'ivoire, aliénation de son être qui s'enferme dans son hermétisme étanche à la lucarne du monde, illusion nombriliste du démiurge qui s'attache à recréer l'instant, à réorganiser espace et temps selon sa perspective. Si bien que le soliloque de son âme se confond avec le grincement de son lit. |