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Arno
| Envoyé mardi 20 juillet 2004 - 11h03: | |
L'oreille endurcie Métropole, à ton magma inouïs et mauves ces tisons cybernétiques accorde sa foi sur un même leitmotif le grand gaspillage Andante ma non troppo nous voulons en choeur ces préludes tièdes d'hier composer encore avant que n'éventent ces octaves incontrôlées l'humaine étincelle Et l'Amour pour nous faire croire aux appoggiatures |
Cécile
| Envoyé mardi 20 juillet 2004 - 21h39: | |
Très original ce poème. Et je reprends en choeur avec toi "ces préludes tièdes d'hier composer encore" |
Arno
| Envoyé mercredi 21 juillet 2004 - 20h41: | |
Merci Cécile. Le thème en soi n'est pas très original. La tentation d'une musique facile, celle du progrès, de l'ère cybernétique, qui pourrait noyer le génie humain dans la masse de données et rendre l'égoïsme des grandes villes encore plus insupportable, déshumanisant. C'est une expression d'Eliot qui m'a inspiré ces tisons mauves ("the violet hour" je crois), couleur qui peut être associée à une espèce de décadence ou de ruine chez le poète. |
Cécile
| Envoyé mercredi 21 juillet 2004 - 20h47: | |
En fait c'est la musicalité du poème, le vocabulaire adopté que j'ai trouvé originaux. Bises
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Arno
| Envoyé mercredi 21 juillet 2004 - 20h57: | |
Merci Cécile! C'est ce que j'avais cru comprendre. |