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Jim
| Envoyé mercredi 21 juillet 2004 - 20h40: | |
Lignes de fer les rails entrecoupent l’horizon bombé J’embarque les mots et les reflets que le hasard jette au travers de ma voix C’est peu dire que la poésie est de l’amiante gorgée de sang Gare de triages où les passagers s’égarent dans la nuit qui trébuche tourmentée par l’orage et ses ondulations féroces ses cris noirs glacés jusqu’aux nerfs Avis de tempête les fantômes errent comme des brindilles emportées par des mains invisibles Le vent frappe aux fenêtres fermées les maisons se retranchent derrière les persiennes bleues Sur le trottoir des aveugles déboutonnent leur chemise blanche et des négresses déambulent comme des tramways souveraines en quête de fumée et de brousse rougeoyante Tam-tam à tout rompre la terre tremble sous mes pieds et l’imagination s’emporte Loin très loin des pyramides de l’exotique migration je m’enfouis au creux des séismes intérieurs La mer lèche mon appétit l’air les falaises le goémon berce mes rêves atlantes Tenir le cap et cingler à travers les lames qui embrasent le large sans boussole vers les constellations qui bordent le néant et comblent le jour. un texte livré à chaud... bonne soirée Jean-Marc http://jeanmarc.baholet.free.fr
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