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Moha
| Envoyé jeudi 22 juillet 2004 - 14h34: | |
Passage de rêve Ombilical cordon face aux cieux coupé de la terre ce ballon terrible amas des feux sans mère que faire dans l'aisance florifère des âmes parfumées rien qu'un chemin celui de ton retour vers mes lieues des jours cette nuit j'étais pas là je dormais dans mes brumes et t'as tapé deux fois de suite sur ma toile que tu portais puis t'es parti voir les voisins sans toi ma mère que peuvent faire des mots sur les lèvres d'un poéte Dieu même dans nos têtes fait semblant de ne savoir qu'un peu plus que nous pardon maman!
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Cécile
| Envoyé jeudi 22 juillet 2004 - 20h11: | |
Un très bel hommage à la maman... J'ai envie de partager avec toi ce beau poème d'un poète péruvien. MAMAN Ton nom s’avance lentement comme d’humbles musiques Et de tes mains s’envolent des colombes blanches Mon souvenir te vêt toujours de blanc Comme un jeu d’enfants que les hommes regardent d’ici au loin Un ciel meurt dans tes bras un autre naît dans ta tendresse A ton côté l’amour s’ouvre comme une fleur lorsque je pense Entre toi et l’horizon Ma parole est primaire comme la pluie comme les hymnes Car devant toi se taisent roses et chanson. (Cinq mètres de poèmes, 1927) Carlos Oquendo de Amat dans Poésie Péruvienne du Xxème siècle, éditions Patiño, traduction de Claude Couffon, page 114-115
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Moha
| Envoyé jeudi 22 juillet 2004 - 20h46: | |
Merci Cécile. |
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