ô tisme, ô désespoir Log Out | Thèmes | Recherche
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so-so
Envoyé vendredi 23 juillet 2004 - 19h29:   

AtoniE (10)
(de "AtoniE" recueil impublié et impubliable, droits et courbes réservés aux tordu(e)s de toutes sortes)




on se réveille dans le lit bleu-nuit des fleuves intérieurs d’AtoniE - ceux qui cherchent leur source tout au long de leur cours et n’aboutissent pas -

en premier lieu, on remarque la constellation d’ombres quasi blanches disséminées dans les canaux.

les silhouettes évoquent faune et flore aberrantes.

bêtes dévorantes ou hurlements figés,

fleurs éclatantes, fragments d’une explosion végétale,

étrange troupeau géophage ou plantation de colères.

ou encore ternes lémures apaisés.

on croit parfois se reconnaître dans des postures d’autrefois,

étranges attitudes qu’un astre noir et brutal aurait imprimé sur le limon.

farfadets immobiles

on se tâte, on veut se rassurer.

les trous dans la tête n’inquiètent pas, on imagine même un moment la jouissance d’une liberté complète ...

finis les obstacles aux vents glacés, aux brises tièdes, aux cascades claires, au sifflement des morts et aux aspirations divines !

on suit d’un doigt les cavités du crâne et on s’interroge, abasourdi.

est-ce la lumière fade qui les traversent qui projette ces chimères crayeuses ?

hélas, l’auriculaire lui-même est trop gros et n’apporte pas de réponse.

les contours, minuscules, restent insondables, incertains.

on doute des réalités et, pour ce motif au moins, on songe à rester alité pour toujours.

peu à peu, on se console par ce cosmos offert.

il suffit de détourner le regard pour découvrir d’autres firmaments, pour que leurs voûtes concaves délivrent du tréfonds toutes les merveilles de la création.
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eric dubois poète et critique de circonstance
Envoyé jeudi 12 août 2004 - 22h24:   

est-ce la lumière fade qui les traversent qui projette ces chimères crayeuses ?


!!!!!

Ce n'est pas plutôt :
est-ce la lumière fade qui les traverse...?



le texte : alambiqué , pas de lignes directrices,
la thème on le cherche! c'est le texte d'un auteur qui sait faire de jolies phrases, de jolis vers, qui s'essaie à la prosodie comme un enfant inexpérimenté souffle dans une flûte " creuse"
d'où sortent des sons inintelligibles, on pense deviner le sens des phrases mais il nous échappe toujours !

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