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Arno
| Envoyé samedi 24 juillet 2004 - 00h12: | |
Quand les mots apatrides auront jeté l'ancre sous ta Plume, lancé leurs frêles ponts d'encre, noyés dans l'ombre, sauras-tu leur exode mener parmi ces sens qui sourdent et qui s'érodent? |
   
Axel
| Envoyé samedi 24 juillet 2004 - 10h20: | |
O page ma belle page mâtine J’ai l’espoir des mots et vrai l’art destine Mais toi qui sais (je viens de loin) mon lot Sauras-tu laisser sur ta peau satine Périr l’été pourpre et les cieux pâlots Et de leurs tons peindre un Klein ou Soutine
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JG
| Envoyé samedi 24 juillet 2004 - 11h20: | |
A toi, avec l’esprit mis à l’épreuve des hallucinogènes… Ce voyage en dedans Dans cet espace imaginaire, dans ta façon baroque, à humer l’inconscient, de l’autre coté de toi. Tout au fond de ta tête, l’autre coté des phrases, comme on porte le monde… -« D’Être » lassé d’avoir… Encore jamais été- Lorsque la nuit remue, d’effondrement du jour, dans les ruelles trop sombres, d’un héros sous la lune Pour toi, resté debout, aux encres, Déployé, dans la géométrie des gouffres horizontaux, un œil ouvert à l’aventure, d’une insatisfaction. D’infiniment sans voies, à peindre les détours… Les défauts … L’antimonde Un monde d’immobiles… Un rêve vulnérable… En toi, juste pour toi… Aux rythmes incessants de tes plumes macabres, oeuvrant, tant d’autres traits. Comme ton sang circule D’effondrement de tout… Quand les mots se bousculent Un diamant dans ta voix
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JG
| Envoyé samedi 24 juillet 2004 - 11h27: | |
Tu sais je t'imagine A l'aube… coupé en deux Morcelé de tes mots Entrebâillant le rêve Avec tes yeux mi-clos Entre jour et l'ennui Des bouffées d'influences Simulées d’une fièvre A t'écrire comme on pleure Ce que les mains racontent Qu'à peine tu imagines Déjà… D'autres tourments Pris d'un feu de l'hiver Réchauffé de ses cendres Quand le phare est aux vers Dans l'amer et du soir Quand cet air au mois d'août Met le cœur en décembre Sur l'écran des dimanches Où tu passes te voir Dans la paume des heures Qui se fiche de Cassandre A compter les regrets Leurs fantômes féminins Ou ton encre se pose Des images et d'osmose Sur papier couleur peau D'un fragment d'écrits vains
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