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bambari
| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 11h45: | |
Poésie arrête-toi un instant, c’est dimanche assieds-toi mets les coude sur la table fais comme à la maison prends un verre avec moi Je sais bien que tu es pressée que tu as beaucoup de poètes sur les bras beaucoup d'obligations et de forums je sais bien que tu préfères les bras musclés de Char ou la houppelande de Neruda je sais, je sais... mais je t’invite quand même même si j’ai un peu honte de ne rien avoir à t’offrir, pas un sanglots pas une pincement d’âme pas même un amour inabordable rien rien pour faire un poème la monde a plié sa réalité dans le pages du journal la guerre a rangé ses tambours le voisin n’a pas battu sa femme une prostituée n’a pas pleuré dans la nuit un enfant ne s’est pas endormi dans les lupins rien en plus je ne sais pas parler aux femmes. Poésie, c’est mon jardin qui a besoin de toi figure-toi il a baissé les bras. Les pommiers ne se soucient plus des pommes les menthes sauvages envahissent les herbiers les orties éclatent de rire en passant les doryphores s’accouplent sur chaque ongle les vers contruisent des pyramides à chaque pas... et en plus, tu sais quoi pendant que j’allais chercher un jus d’airelles pour te désaltérer une mésange est venue chier sur mon clavier ! Avec quoi je vais faire un poème maintenant hein, dis-moi ?
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J-p
| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 12h14: | |
trop tard;-)) bonjour Brenard |
   
J-p
| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 12h16: | |
Pardon Bernard ....j'ai un clavier dislexique |
   
Ln
| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 12h32: | |
la poésie assortit son visage à celui de ses auteurs quelquefois moi aussi je t'avais reconnu Aaron bises à vous deux qui faites partie des préférés de la fourmi mangeuse de poètes
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mary
| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 12h39: | |
Et voilà qu’un « rien » « inspire toujours. |
   
Cécile
| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 14h07: | |
Superbe ! J'aime beaucoup cette idée, cette personnification de la poésie, un peu comme si elle était un vieux pote en suractivité.
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Ali
| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 14h16: | |
Joli poème pour dire nos pannes de mots et d'images!Merci |
   
yves
| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 18h49: | |
Je fourre une image dans ma tête, ou un embryon d’histoire, ou un simple mot aimé et je ferme les yeux. Après un long entraînement, il me suffira de ce geste pour que mon mental dérape, comme poursuivi par une bouffée d’opium. Aucun contrôle possible pendant les quelques secondes du voyage. En ouvrant les yeux je me retrouve en perdition. Je donnerais cher pour refaire ce chemin au ralenti, avec arrêt sur l’image. Comme on feuillette un album. Mais autant arrêter l’oiseau en plein vol pour l’interviewer sur ses ailes.
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| Envoyé dimanche 25 juillet 2004 - 19h00: | |
tu décris très bien la frustration quand on est en période de non écriture trop longue . mon cas en ce moment. mais je crois que c'est parce que je lis trop de beaux poèmes . je me décourage...
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aar
| Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 15h36: | |
salut JP, tu as fini par me trouver, même caché au fin fond de l'Afrique (Bambari est une ville au pays des tontons Bokassa) Ailen, je suis extrèment honoré de faire partie du million de tes poètes préférés. Mary, la poésie est étonnante. En plus d'être séduiseuse, elle est logique: Rien + Rien = Trois fois rien. Cécile, Ali, Yves (le bourru D'Andorre), et : bonjour en penssant (Yves je trouve que tu penses trop, cela finira par te tuer) (je suis de très mauvais poils juste en ce moment. Il y a des fois comme ca.)
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yves
| Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 18h45: | |
Plus je pense et plus je me dépense. Dépenseur ou dépensier? je ne sais que penser. Heureusement je viens d'entendre ma femme crier : A la soupe ! Et je pense à ma panse, comme tu peux bien penser Je pense donc je te suis, comme disait je ne sais qui ? |