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Hélène
| Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 17h16: | |
beaucoup d'inachevé , de maladresses . histoire de vacances TABLEAU BAROQUE Miroir vivant d’un château poussiéreux Présent fugace d’une huile aux couleurs fatiguées passées par le temps ébauche d’un regard délavé craquelures de tempera aux tons fanés chevelure dénouée ombre tremblée dans une eau de glace usée une pupille obscurcie s’évade songe lointain d’un cadre familier Soudain flash clinquant d’un projecteur les tons hurlent comme un soleil au zénith. Sursaut Rencontre Un flou de larmes contenues gomme doucement sous la paupière de la visiteuse les tons trop agressifs Elle s’appuie, ferme les yeux Les souvenirs d’hier sont flous Apparaît la peau diaphane les lèvres doucement ourlées le regard immense refermé qui disait tant de choses tendres présence fragile image lisse soulignée de gris les lèvres violine la toison enflammée l'œil enchâssé de noir vivent un peu Tout Elle a tout redessiné Tableau Miroir ? Elle sait qu’elle lui ressemble
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Ali
| Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 22h12: | |
ça sent le haïku !!qlqs verbes seulement! images susceptibles d'étre vues! la fin est presque un vrai haîku avec le vers"Elle sait qu’elle lui ressemble " Tout Elle a tout redessiné Tableau Miroir ? Elle sait qu’elle lui ressemble Merci Héléne |
   
Cécile
| Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 22h18: | |
Ca paraît haïkus car ce sont des impressions, des instants dans une ébauche d'un regard délavé qui ne demande qu'à se refermer pour garder le meilleur de ces instants peut-être un peu lointains. |
   
Teri
| Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 23h04: | |
Ca ne ressemble pas à un haïku, c'est un haïku. Un haïku de vacances, qui flâne sur la page sans se soucier des impératifs de sa condition, et qui prend le temps de mettre les doigts de ses dix-sept pieds en éventail... domo arigato Hélène |