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Cécile
| Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 23h03: | |
Plonger des pensées dans l'eau, leur donner ce goût de sel que les lèvres ont parfois. Quand la surface oscille sur un banc de sable, la raison retourne dans les profondeurs. Un friselis de sonates éclatées dans une parcelle de mer. Une barque non barrée tournoie dans le contre-courant incontrôlable. Mât qui plie par la force du vent. Du bois flotte, transporté dans un bain d'écume, s'incruste dans les algues vénéneuses et se cogne au corail érodé. Les pensées empoisonnent et les poissons s'enfuient. Echapper aux vagues qui s'éparpillent sur le flanc des rochers. Retour violent des pensées sur elles-mêmes. Artifice de débris. Là-haut, un oiseau vole à la recherche d'un rayon de lumière.
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Arno
| Envoyé mardi 27 juillet 2004 - 00h15: | |
Pensées à la mer... De ce tangage imprévisible mes pensées sauvages Mer, je me déleste! Comme après la tempête le calme dévasté quelque chose demeure au fond de moi... Penser à la mer! "Homme libre, toujours tu chériras la mer!" Merci Cécile pour ce bain de mer! Et un peu d'iode pour nos idées! Mais ces idées que tu peins n'ont rien à envier aux lessives phosphatées... Arno
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Cécile
| Envoyé mardi 27 juillet 2004 - 08h39: | |
Merci Arno pour ta lecture et ton petit écho. C'est toujours sympa les échos ! Cécile |
   
Ali
| Envoyé mardi 27 juillet 2004 - 18h24: | |
Très beau texte que j'intitule"pensées aquatiques" avec cette belle phrase de touche haîkue: "Là-haut, un oiseau vole à la recherche d'un rayon de lumière". Merci cécile.
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JG
| Envoyé mercredi 28 juillet 2004 - 23h49: | |
Rappelle toi nos frasques dépliées sur la voile La parole éméchée de nos rires salins Rappelle toi ma Parque L’osier lourd des nasses Le fil incandescent Amarré à nos mains
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