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Leezie
| Envoyé mardi 27 juillet 2004 - 20h45: | |
ce n’est pas du tout ça non mais l’image décalée de la lune qui en de très longues sinuosités de lueurs mais étroites a défroissé lentement une étoffe écrue celle d’une bande large faite en fibres de lin comme autour des épaules un salut très haut comme serrant des cheveux de l’or dans le soleil de l’aube et comme aussi ressemblant très fort à toi l’idée d’une crinière absolue juste cela sur mes poignets juste ramenant les flots de ce que j’ai osé prendre à plein centre de moi pour je ne sais pas quand ni où ni déchirant quel ventre je dis simple je tourne autour de la simple étincelante page de ce que je ne sais pas faire sans étaler d’une précise notation les nuances et je vois que là haut disait-il non les étoiles n’ont jamais lui autant ici l’eau déplacée de lune mais là haut dit l’orage dans la prairie du sec recouverte à désir de ces infimes taches d’orge et cela n’avait peut-être aucun rapport mais il parlait comme si tu avais été là aussi mêlé de gris mêlé de ces cognements sourds qui percutaient pendant que mon silence étale indubitable nu se disait bien que toi tu n’étais plus ni moi mais une odeur d’avance et d’ocre et de ce don qu’il était si intime de boire jusqu’à s’évanouir jusqu’à se retourner du fond jusqu’à se plaindre
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aar
| Envoyé mercredi 28 juillet 2004 - 11h27: | |
content de te relire Leezie, tu as changé de regard dans ce texte tu t'oublies presque devant la grandeur de la nature dans une sorte de Sacre du Printemps ou bien une prière d'Aino dans le Kalevala (si tu connais) |
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