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yves
| Envoyé mercredi 28 juillet 2004 - 00h36: | |
Derniers mots Qui vous dit que j’ai peur ? Les cochons de bronze de Brème ? Le Ganech rouge de Pokhara La corne à brume de la Vieille ? De mon grenier je voit le ventre des cargos chipoter les lumières du port, les chier sur mes vitres, mais ce soir, mais ce soir j’ai quatre-vingt bougies et la dernière pue, point rouge dans le noir et vomit son suif sur la nappe. Vous trouveriez ça drôle d’être certain d’avoir la fève dans un gâteau de roi sans reine vu que vous êtes seul ? De se coincer de travers la couronne pour avoir l’air d’un môme qui se marre encore un coup sur sa glace ? Promis juré, j’ai entaillé ma table pour sa dernière encoche promis juré, la bien dernière ! Sous cette lune bleue qui valse sur le toit ma corde va sauter au musée noir des branches Je vais prendrai mon cou au lasso de terminal cow-boy. Ça vous gène si je n’ai plus que moi pour me faire cadeau de mon éternité ? Quand je pendrai raide sous l’arbre Prière de dire au phare, aux sables, à l’écume du temps « Il est parti tout simplement, ce vieux bougre. Il aura volé son corps à sa mère Sa gueule à un mec de passage Sa vie à Dieu, sa peur à tous. Il vous a tout rendu nickel, ce bougre et : « Tchao ! »
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Christiane
| Envoyé mercredi 28 juillet 2004 - 02h56: | |
Ce qui me gêne, ce n'est pas le gâteau, ni la fève, ni le lasso. C'est que je ne crois pas que ces mots soient les derniers du vacher vieux bougre. Christiane |
   
aar
| Envoyé mercredi 28 juillet 2004 - 11h19: | |
Allons allons, Yves tu vas pas continuer avec ton âge, tes bougies, et tes encoches au Laguiole dans la table en merisier. Allons, bourru d'Andorre... personne ne te crois. Tu es le plus jeune de beaucoup de monde ici.. Allons, Yves, tu me fais penser aux poètes ces radoteurs du même mot mille fois différent allons, allons, Yves tu n'es pas tout seul, il y a ta femme avec toi qui t'appelle dans le couloir "A la soupe !" et quand tu vas soulever le couvercle de la soupière le monde va s'échapper et étoupper les fissures de l'éternité avec de l'oseille sauvage, des fêves et de graisse de canard heureux allons allons Yves et quand bien même tu serais tout seul devant tes souvenirs et ton incorruptible désir d'écrire tu ne seras pas tout seul il y aura Dieu avec toi... Je sais bien qu'il ne t'aime pas Dieu, mais il est là avec toi, dans ta poche, sous un faux-nom que tu le veuilles ou non complices à vie
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so-so
| Envoyé mercredi 28 juillet 2004 - 12h56: | |
j'ai toujours aimé la profonde sagesse de cette confidence (que je ne garantis pas de transcrire littéralement) "sans l'idée du suicide, je me serais tué depuis longtemps"... |
   
YV
| Envoyé mercredi 28 juillet 2004 - 15h57: | |
Les journalistes, mes collègues m'avaient averti: - Il est célèbre mais gâteux. Tu ne vas en tirer qu'un papier impubliable. Malgré le premier barrage de la bonne, j'ai franchi sa porte. L'homme m'a reçu, échevelé et perdu dans un pyjama trop grand. Sa main tremblait et son regard s'égarait de-ci delà. Il m'a demandé en cherchant ses mots si j'étais journaliste. J'ai menti. Non, bien sûr je ne l'étais pas. Je ne pouvais même plus les supporter. Et voilà l'homme qui se redresse pour partir d'un joyeux éclat de rire. Après une bourrade il me demande si je buvais mon whisky sec ou à l'eau avant d'ajouter : - Je joue la comédie du vieux gâteux pour me débarrasser de ces cornards qui viennent me poser les mêmes questions idiotes sur ma poésie. Et ils marchent ! Au lieu d'aligner des vers j'aurais dû faire du théâtre de boulevard. Je n'étais pas près de pondre mon article.
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jp
| Envoyé mercredi 28 juillet 2004 - 23h21: | |
"Il est célèbre mais gâteux. Tu ne vas en tirer qu'un papier impubliable." ..............célèbre , ça reste à prouver, gâteux c'est certain ........mais est-ce une raison suffisante pour envoyer chaque jour quelques messages vérolés?
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YV
| Envoyé jeudi 29 juillet 2004 - 23h33: | |
L'histoire de cet homme célèbre qui jouait le gâteux pour dégoûter les journalistes n'est pas une invention mais un récit. (...et un clin d'oeil vers Aaaron.) * Quant à mes messages vérolés, que certains reçoivent , je n'en ai écrit ni envoyé aucun. Il s'agit de ce qu'on nomme je crois cheval de Troie. C'est le comble de la perfidie. On se sert de mon nom pour envoyer ces messages à des inconnus mais aussi à des gens de la liste où on a piqué le mien. C'est ainsi que je reçois aussi tous les jours un message d'Aaron et parfois deux ou trois que Norton déclare contenir un virus. Le plus emmerdant c'est quand je reçois un message du même aaron (sous le pseudo de Greesate) sans indication de virus. Je suis donc obligé prudemment de le supprimer aussi sans l'ouvrir. Peut-être Aaron se demande-t-il pourquoi je ne lui réponds pas? Je n'ai d'autre solution que de vous demander de ne pas ouvrir mes messages perso s'ils n'ont pas comme objet : Garanti sans virus. Vous saurez ainsi qu'il vient bien de moi et qu'il n'y a pas de risque De toute façon tous les messages que j'envoie sont contrôlés avant l'envoi par le système Norton et ne peuvent donc être infectés et infecteurs. (je supprime aussi sans les ouvrir tous les messages que je reçois où il n'y a pas de texte indiquant l'objet ou dont le texte objet est en anglais. La plupart me donnent des recettes miracle pour avoir une verge de trente centimètres ce qui me semble impossible et même dangereux. Je deviendrais alors un marteau-piqueur) |
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