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ombre
| Envoyé jeudi 05 août 2004 - 16h56: | |
Deux cygnes voguaient sur le lac Un cygne noir, un cygne blanc Le yin et le yang Majestueux à l’hiver qui craque Enveloppée dans son manteau de chauve-souris, elle marchait au radar sur le quai Glacée dans le vent de l’après-midi, à parcourir les rues qui jadis enchantaient En passage à nouveau sous l’ancien pont, à les admirer dans la lumière d’une flaque pâle Dans la demeure silencieuse sur les fonds au mirage de « l’homme à la lettre » sur la voile Deux cygnes voguaient sur le lac Un cygne noir, un cygne blanc Le yin et le yang Majestueux à l’hiver qui craque En errances le soir à l’obscur dans les ruelles basses, à glisser sur les lacs glacés des heures sordides Affalée sous ses pas aux bruits sourds des neiges , une mouette est morte de chagrin à l’éphéméride Deux cygnes voguaient sur le lac Un cygne noir, un cygne blanc Le yin et le yang Majestueux à l’hiver qui craque Lettres , flaques de sang de toutes les trahisons, l’oraison des passions en déraison des saisons Dans les tortures aux dagues sans rémissions, aux orages d’août où s’effondrent les horizons A croiser et décroiser ses yeux au ciel des folies, aux passants sans ailes des légendes extravagantes Elle se résignera un beau jour, elle volera réellement jamais, elle était rien d’autre qu’un ornithorynque ! Flip flop flaque Deux cygnes voguaient le lac Majestueux à l’hiver qui craque
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Ali
| Envoyé jeudi 05 août 2004 - 17h16: | |
Très très beau texte!!Merci |
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