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stél*
| Envoyé vendredi 16 mai 2003 - 20h41: | |
-- Les plantes se roulent en boule-- quelques cordes tendues plus intelligentes que ceux qui les tendent et rien qu'à bouger les yeux en les regardant la musique surgit des corps courent d'un jardin à une maison puis dans l'autre sens pour tracer l'autre côté du sourire il y a des fils avec du linge accroché suffisamment blanc pour y projeter un film d'histoires vraies et de cruautés câlines et de personnages qui bougent en accéléré un grand vide que l'on nettoie comme un objectif qui a pleuré en riant fleuve à l'envers du flot des saumons l'eau circule directement de nos yeux à nos bouches quelque part dans l'exotisme de nous il existe une pagode dans laquelle les gens viennent prier devant l'autel de l'avenir avec un guide de conversation entre les mains pour s'adresser aux étoiles et leur amour trop grand pour être déclaré vivant leurs éclat vert et leurs pousses lumineuses tout ce qui se croise et nous résume comme si quelqu'un sortait dans la nuit avec une tendresse aux coins de la bouche qui essaie de nous expliquer on les retrouve en rébus en salamandres de syllabes le long de nos corps où elles venues remplacer notre lumière endormie et bâtir ombre à ombre un monde où chacun pose son oreille sur la peau de l'autre pour écouter ses grains de beauté dans le jardin les plantes se roulent en boule et répondent aux cordes par fractions d'infini par poussées de sève et jeux de mots qui s'écoulent par les goutttières de nos mains qui n'ont pas fini de se serrer leurs feuilles ont appris le langage des signes et on les dirait douées d'amour sans doute pour mieux répartir notre pluie 16-05-2003 |
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