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JG
| Envoyé samedi 07 août 2004 - 19h17: | |
J’ai dû porter mes bras trop long, pour étouffer mes lèvres… Pour y dormir encore La porte est sans issue, même à force du temps… Je leur frôle les doigts et c’est moi qui me frôle Je suis un arbre lisse, j’ai du perdre mon temps Je suis de ce bateau, qui se voudrait navire Où coule sans le corps Un venin transparent Un venin comme une ancre Qui se voudrait de l'encre De voilures et fièvre Ici bas et dans les pages Où personne n’entend On dirait de l’usure Même pas des blessures Y a même pas de nom Un miroir à l'envers L’eau trouble sans reflet D‘une ombre qu’on enterre Même pas un prénom Pour vous apprivoiser J’ai dû jouer mal mon rôle Pour que tout passe inaperçu Et si le monde ne l’entendait pas ?
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Aglaé
| Envoyé lundi 09 août 2004 - 16h04: | |
A part le titre un peu lourdingue, j'aime... """On dirait de l'usure Même pas des blessures Y a même pas de nom"""...c'est douloureux et soft en même temps; Glaé |
   
Aglaé
| Envoyé lundi 09 août 2004 - 16h06: | |
Je reviens: C'est douloureux mais jamais grandiloquent...juste bien... |
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