Auteur |
Message |
   
eric dubois
| Envoyé mardi 10 août 2004 - 22h43: | |
1 du nœud sombre des étoiles clame l’hypothèse en hypophyse thuriféraire des plaies blanches dans l’ombre grandie de tes sillages ne pas pouvoir chanter est comme une catastrophe intime 2 mais tu vois le sable est une approche l’océan un vide à combler et ta tristesse un pis-aller peut-être de plus alors danse dans la chevelure de tes fiançailles que le passé n’a pas consumées 3 déjà tu meurs de ne pas sombrer au niveau de tes incertitudes entre des ! et des ! les mots sont usés à les polir & le singe en toi ouvre une gueule de chien noir 4 mais le combat de l’ange est dangereux alors tu dresses des remparts tout autour de l’insomnie cérémonie du thé la chambre s’invente de nouveaux rêves à la fenêtre du désir 13 la nuit appelle les sens tu parcours des yeux l’état de désordre de la chambre il n’y a rien à dire sur le jour qui s’éteint dans la lampe 22 je suis avec là avec un passé dont je veux me débarrasser tu me dis courage il faut vivre ! la chambre s’invente de nouveaux rêves Dieu est chaque particule Partie de moi-même dans le désert de l’Etre parfois il y a des possibles ... |
   
Arno
| Envoyé mercredi 11 août 2004 - 17h26: | |
J'aime bien ces fragments poétiques aérés, en particulier le passage "dans l'ombre grandie de tes sillages ne pas pouvoir chanter est comme une catastrophe intime" qui donne sans doute le titre du recueil: l'importance que peut prendre un échec, un manque, une impuissance personnels; mais beaucoup de choses m'échappent dans ces fragments. Si je peux me permettre une remarque au sujet du passage "déjà tu meurs de ne pas sombrer au niveau de tes incertitudes" (fragment 3): l'expression "au niveau de" n'est pas à mon sens très conciliable avec l'idée de sombrer qui induit un mouvement rapide de chute (à moins de vouloir sciemment amortir cette chute) et je trouve que ce sont des termes peu "poétiques" (dans le sens de trop quantitatifs). C'est peut-être justement ces conflits que tu recherchais? J'aime bien la chute du fragment 22: "Dans le désert de l'Etre parfois il y a des possibles" qui ouvre une perspective nouvelle, pleine d'espoir. |
   
eric dubois
| Envoyé mercredi 11 août 2004 - 22h04: | |
14 est-ce ainsi que l’affrontement commence ? peut-être a-t-on tout dit dans la nuit dans l’intense la chambre s’invente de nouveaux rêves toutes tes antennes sont actives nous partageons la même plainte 15 l’océan un vide à combler cette pièce tu la respires à grands traits fracas des syllabes cahotement des mots créer une nouvelle métaphore du désir tu apaises la soif des chasseurs les mots sont usés à les polir il faut vivre dans l’urgence de dire dis-tu 16 mais nous prolongeons nos errances par des caresses lointaines chante-t-elle alors tu parcours des yeux l’état de désordre de la chambre mais le combat de l’ange est dangereux
|
   
eric dubois
| Envoyé mercredi 11 août 2004 - 22h05: | |
merci arno pour te recompenser quelques fragments du même poème je te conseille d'aller visiter mon site http://barbatux.free.fr
|
   
so-so
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 11h09: | |
"POUR TE RECOMPENSER" ????????????????????????????????? "Je te conseille"... diable, diable... une telle idée de soi-même et de ses oeuvrettes justifie effectivement les pires catastrophes intimes de son auteur !!!
|
   
so-so
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 11h11: | |
Nombril... quand tu nous (con)tient !!! |
   
so-so
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 11h12: | |
Nombril... quand tu nous (con)tient ! |
   
yv
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 11h34: | |
Molo, molo, soso. Même si t'as raison... |
   
Rob
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 16h03: | |
Et même complètement raison, autant de suffisances pour quelques vers machés au fond de mollesses insipides, ça laisse réveur... |
   
eric dubois
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 16h09: | |
eh oui la jalousie vous tient "quand tu nous contient" s'écrit : "quand tu nous contiens" ! même pas capable d'écrire un Français correct ! j'invite à aller les gens sur mon site non pas parader vainement mais pour me faire connaître ce n'est pas votre cas car vous n'avez rien à dire, rien à écrire apprenez l'humilité dans le jugement et ne jugez pas trop vite ! vous avez fait de la philo au lycée ou en fac, non?
|
   
Laurence
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 16h23: | |
"ce n'est pas votre cas car vous n'avez rien à dire, rien à écrire " No comments... "Molo, molo, soso. Même si t'as raison..." ;-) |
   
eric dubois
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 16h52: | |
« Poètes Ensemble ! » reprend le mardi 28 Septembre 2004 à 19h30 au Carré des Coignard 150 grande rue Charles de Gaulle Nogent (94130) Entrée libre Thème : Le Sacré Hélices Poésie, BP 146, 94733 Nogent-sur-Marne CEDEX téléphone fax : 01 48 75 52 31 / 06 80 35 73 87 site Internet : http://helices.poesie.free.fr mail : helices.poesie@free.fr J'Y SERAI ! |
   
so-so
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 17h19: | |
"j'invite à aller les gens sur mon site" écris-tu, Eric. voilà un merveilleux exemple de ton usage très correct de la langue française et de quoi t'offrir une belle leçon d'humilité ... un peu nombriliste comme procédé, mais amusant.
|
   
eric dubois
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 21h59: | |
c'était écrit trop vite il faut rectifier par : "j'invite les gens à aller sur mon site " évidemment !!! mais ça ne résout rien ce que tu m'écris : tu n'as rien à dire envoie-moi tes textes je jugerai sur pièce !!! |
   
so-so
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 22h59: | |
écoute moi, petit juge de mes deux, prend ton pied tout seul sous ta robe et ta perruque et organise manu militari tes petites catastrophes intimes. je n'ai effectivement rien d'autre de bien important à TE dire. de toute façon, il paraît que la masturbation, intellectuelle ou non, rend sourd. prend rendez-vous chez un bon ORL, pense à autre chose, fais de la sculpture en pâte à modeler pendant quelques années et reviens donc me voir. à bon entendeur (?), salut ! ;-) |
   
yv
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 23h18: | |
Bon. Et si on se calmait un peu ? Tout ce qui est excessif est insignifiant. Et nous avons une charte librement consentie qui permet d'être critique vis à vis des textes mais pas agressif vis à vis des personnes. On peut faire de la mise en boite intelligente avec humour, sans plus O K ? |
   
so-so
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 23h23: | |
bof, tu devrais savoir que j'aboie mais que je ne mords pas. j'aime précisément l'excès parce qu'il est insignifiant et qu'il n'a rien de vraiment agressif. s'il soulève un peu violemment le couvercle des boîtes, il a le mérite de les aérer un bon coup. en ces temps de menace caniculaire, c'est toujours bon à prendre, non ?
|
   
eric dubois
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 23h30: | |
"écoute moi, petit juge de mes deux, prend ton pied tout seul sous ta robe et ta perruque et organise manu militari tes petites catastrophes intimes. je n'ai effectivement rien d'autre de bien important à TE dire. de toute façon, il paraît que la masturbation, intellectuelle ou non, rend sourd. prend rendez-vous chez un bon ORL, pense à autre chose, fais de la sculpture en pâte à modeler pendant quelques années et reviens donc me voir. à bon entendeur (?), salut ! " je ne juge pas car en fait c'est toi qui as commencé à me juger ! je sais que ça ne va pas alors je te propose d'aller sur le site www.laurettefugain.org de soutenir zorica sentis d'écrire un texte au sujet de : " qu'est-ce que l'amour?" et de l'envoyer signé à zorica.sentis@wanadoo.fr pour te prouver que les poètes ne sont pas des masturbateurs égotistes et égoïstes!!!
|
   
pHiliPPe
| Envoyé vendredi 13 août 2004 - 11h31: | |
" Qu'est ce que l'amour ? " est une question bateau, non ? Pour les grecs de l'antiquité, en quelques sortes, mes maitres, il y deux sortes d'amour; " l'éros terrestre" et "l'éros céleste " qui ont leur source dans l'antéléchie, la psyché. En bon disciple que j'espère être, je dirais que " l'eros terrestre doit être subordonné a " l'eros céleste" dans l'ideal que je vis, ce qui doit se traduire chez le chrétien par que " ton règne vienne sur terre comme au ciel " quant à la philosphie de l'asie, ( bouddhisme ) elle est plus dirigée vers le ciel (atteindre le nirvana en s'isolant de la société) dans une préoccupation moindre des réalisations terrestres. Philippe |
   
Arno
| Envoyé lundi 16 août 2004 - 20h35: | |
Il est bien difficile de jeter ainsi des ponts entre les concepts issus de cultures très différentes; c'est sans doute le travail de dizaines d'années, en collaboration avec d'autres, et dans plusieurs domaines... Sans promesse de réussite d'ailleurs, car chaque idée a son histoire, et chaque histoire, chaque société, ses idées. Mais au niveau du vécu, la poésie est l'outil rêvé pour communiquer, échanger entre cultures, car au fond les hommes sont bien semblables, non? |
   
yv
| Envoyé mardi 17 août 2004 - 00h07: | |
Le bouddhisme est plus complexe que cette image qu'on s'en fait, grand public. La vérité n'y est que très aléatoire, une étape effaçant l'autre, et ce qu'on nomme le nirvana est un état de perfection qui fera que la mort devient réellement la mort, sans qu'elle soit suivie de réincarnation. Les bouddhistes arrivés à ce stade dans leur vie (ce qui est le but) ne se distancient pas pour autant de l'humanité mais s'engagent dans l'enseignement qui permettrait d'échapper au cycle désir/douleur. Le bouddha toute sa vie a cherché à faire partager ce qu'il découvrait en l'homme par d'autres hommes en progressant d'un état de conscience à une autre. Pas de révélation, donc, mais une suite de ruptures intérieures et un auto conditionnement obtnu par des techniques mentales pour se libérer de soi même et non des autres. Etc etc...':-) |
   
fourmi qui lit
| Envoyé mardi 17 août 2004 - 00h18: | |
échapper au désir et à la douleur c'est mourir non ? si on ne désire plus rien on est très malheureux et même malheureux à mourir ça s'appelle dépression. et bien sûr que le désir insatisfait rend parfois malheureux pendant une période plus ou moins longue mais malheureux vivant. la vie c'est frémir et même que frémir inspire les poètes (;-)) |