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el kor
| Envoyé mercredi 11 août 2004 - 13h10: | |
Mes chers petits amis, Ceci est un disque longue durée, Produit par les touffes de fougère du fond du jardin. Prenez bien garde à la musique : Vous saurez qu’il est temps de coller les pages entre elles Lorsque vous entendrez trois petits coups de sifflet Comme ceci [ http://minilien.com/?VTT93vYOd2 ] -------------------------------------------------- ------------------------------ [deux, trois] Sur l’impassible contrefort de cent palais, Par avancement d’effectif et d’un peu de pâte-à-régner, Se tracent des glyphes crus, de clinquants noms d’origami, Des projets, secs, ou la tornade repliée contre la paume de trois vers. Sur le carrelage, Une ligne de figurines. [quatre] Camp : Bottes chargées, munitions creuses d’espoir, Et j’en soufflais comme la plaine se retient de soupirer, Toutes cascades figées, nappe grise titulaire au firmament. Oui, Je crois bien que l’on soufflait des heures durant, grelottées, De si longues veillées de sang … vous en aviez le rythme bleu, (J’avais repris) Désordonné. J’avais repris, cette année (cette vie) le plus terne maquillage-idée Qui rabâche la perspective (droite, fuis !) J’avais repris -trois fois- des restes de seconde pour se désaffecter, Les passagers reclus formant un même compartiment Transpirant de faïence, Prévoyaient - prenez bien garde à la musique - Nous y dérobons, minces, fiévreux, de faux airs d’attroupement, D’éventre-terre, à dépasser pour y peindre un clair de monde prost(e)r(n)é J’ai cette propagande, un écrin de zone blindée, finalement Vous deviniez déjà -juste avant « kaléidoscope » - Longs panneaux de courbes tissées, Bois ondulant / Ressemblent… - tout évoque, sans jamais lasser - Le bruit nous immerge ; peu à peu ; s’emporte, reprise Un visage ravalé, grade en sang, masque interchangé Se forme depuis les conduits référencés du ventre électrique (soude, brûle !) Nimbant les abords, Les revers, le chemin gravé sans procession qui nous encombre d’oxygène Et la triste beauté du mal, à droite du ciel étoilé. Cette rétine persistante court à perte de loi, raidie : J’ai deux couleurs d’avant-sauter, sur l’image-même, glacées. Le reste peut faner, ma vie… Mais poursuite (longue durée) : Deux joueurs D’un constat de petits chevaux Sous les éclats de couleur nue, sur fond de notes ‘‘Longue durée’’ Celui près de moi n’a rien Toutes les cartes sont vendues Ses longs bras semblent empruntés, Son nez ravi (J’étrange-lien) d’un tendre cil irrésigné… Comprenez, ce reflux des halètements Tierce, Dame, Perds Et fonds ; Passe, Juste simple, même disque - longue durée : - Déclic - Il suffit, depuis que les galets bordent ma bouche, Que je penche le monde en arrière (nuque, plie !) -Suffit d’un rien (ne saurait changer) : Deux Mélodie/ L’y a, là dehors, tout polycopiés, des bouts d’enfant, Des quarts de faux qui ne tranchent qu’avides Nos tapis d’élytres Maîtrisés Comme la braise dans le verre, Délicatement recousue D’inestimable injustifié. |
   
aar
| Envoyé mercredi 11 août 2004 - 21h14: | |
salut Kor et salut à ton âme parce que corps et âme (ou mens sana in corpore sano si tu préfères) *cherche pas à comprendre... |
   
kor
| Envoyé mercredi 11 août 2004 - 21h36: | |
aar'd kor, oui, ca me dit quelque chose... *merci |
   
isa
| Envoyé mercredi 11 août 2004 - 22h51: | |
recoudre la braise d'inestimable injustifié ? sûr, c'est hard. |
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