Auteur |
Message |
   
yv
| Envoyé jeudi 12 août 2004 - 23h37: | |
Mon ciel est chaque jour plus jeune, ma plage longue infiniment entre Alaska et Sans Diego. Capitaine absolu, fends-toi d'un soir de douceur, d'un air de hautbois sur la campagne humide. Laisse ma vie rêver en paix sans monstres, sans trous noirs, sans univers amputés de lumière. Dis-moi des terres sans ces éponges des marais gorgés de sang et de larmes. Capitaine absolu, dis-moi qu'aux matins radieux l'ignoble n'est pas le propre de l'homme. Qu'après tant de milliards d'années nous allons vers quelque chose d'autre. Que ta terre n'est pas seulement un fruit pourri au bout des branches vides où se régale le ver des fanatiques. Capitaine, ô capitaine, dis-moi qu'il est pire destin que celui d'exister. Que la vie sans poète est un enfant abandonné.
|
   
Arno
| Envoyé lundi 16 août 2004 - 11h16: | |
Belle prière à laquelle je me joins! Il est souvent troublant de voir surgir l'espoir, le réconfort, sans prévenir, même infimes... Etre capable de s'en étonner, encore, malgré tout, quelle plus belle preuve que la vie en nous est la plus forte? |
|