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Leezie
| Envoyé samedi 14 août 2004 - 01h05: | |
"le ciel reprend ses encres d’à la frontière" mais regarde bien tout d’abord de l’intérieur les yeux fermés de n’importe quelle paume reprend le fil qui se projette nu depuis mon ventre une sorte de cylindre épais de te prier de dire parle ton léger bruit de porte lorsque par étonnement s’ouvrent tous tes deux bras je veux dire qu’ils me serrent fort et puis tu vois c’est une bande très étroite contre un arpent de terre et d’arbre et le plus gris de la beauté avec dans la moins longue dimension des murs cet amoncellement si tendre des plantes puis encore la plus grande silhouette brune aux branches découpées de formes étranges une domination de si près presque une odeur de tes épaules un escalier indispensable distribue maintenant le passage et tout en haut de mon jardin là sous la lune elle s’est entourée de cuivre passe deux ou trois dizaines de secondes immobile une salamandre comme lorsqu’un grand lapidaire sur la mer préparait des vasques anciennes ou bien l’étoile doucement emplie de son bonheur une photographie de source et de nos gestes mélangés au vent des feuilles d’eau (la première phrase est de T.Alvès) |
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