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Florence
| Envoyé lundi 19 mai 2003 - 13h35: | |
-Petit dégradé de lumière sur mosaïque d’herbes hautes- *Balbutiements de l’aube* reçois ce déplacement d’air qui précède mes pas ce désir de venir cette caresse de l’attente reçois l’annonce faite à l’étreinte *Au liserée du chaume* là gémit tout le jour l’ombre déchue dans le craquant des pailles le sec des palabres les hommes assis contre leur ventre la gourde rutilante des soleils sans bagages *Près du cyprès que ceint le vent* nous n’avons plus de peurs à soumettre à l’orage et le flanc doux de l’été nous ballote enfants jamais assez assoupis des pardons scellés sur nos joues rapiécées de vermeille l’écorce, la feuille, la cime toute louange des doigts ligneux nos front, nos ventres, nos jambes ascension digitale de l’offrande *Sous l’huis de la masure* Tu à l’entre deux du jour au tranché de la pulpe Je l’archet de tes bras cette cape éclaboussée sur un dossier de chaise Tu hésitation des ombres en processions graciles nuque si nue cabrée Je source et puis éveil grand feu connu d’en haut Puis lézarde du grand sommeil nos fantaisies fauves *A l’horizon cuit sous la braise* il s’en va le cheval mal soigné des jours glaiseux où nous nous sommes enfantés si lentement si longuement sur l’herbe il n’y a que le feu sur la lande et quelques pas gravés dans ces rochers prédiction de silences sculptés de mains de siècles tandis que les rapaces recousent le ciel en grand panache de cris et de plumes *Là où la vesprée trébuche un peu* reçois la louange qui s’accroît les ombres cousues entre elles sous la route qui enfile tous les temps de l’attente
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Wolvess - Louve
| Envoyé mercredi 21 mai 2003 - 00h32: | |
J'aime bien cette mosaïque. |
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