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Message |
   
isa
| Envoyé lundi 16 août 2004 - 22h04: | |
D’où vient qu’au cœur de la ville Soit mon cœur humain si dense Parmi les œuvres des hommes Quand aux bois qu’on le dit seul Lumineux il se diffuse En interstices de feuilles Parcelles éparpillées Dans les trilles ascendants Les crépitements d’élytres Pluie de poussières dorées Ivre des remugles chauds Sur l’humus noir en gésine Et là s’aimer si ténu On n’est pas d’un autre règne Logé à la belle enseigne Et là s’aimer presque rien Dans la vie qui va son chemin sous nos pas Dans la vie qui vaque et ne m’appartient pas
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Cécile
| Envoyé lundi 16 août 2004 - 22h29: | |
Superbe Isa. Ce poème fait écho en moi. Il résonne tout juste comme il faut... J'aime ! |
   
aglaé
| Envoyé mardi 17 août 2004 - 17h34: | |
Et moi donc!!! La pesanteur et la grâce.... Aglaé |
   
isa
| Envoyé mardi 17 août 2004 - 23h04: | |
Merci à vous, Cécile et Aglaé |