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yh
| Envoyé mardi 17 août 2004 - 23h20: | |
Où cours-tu ? Ni le châle infini du vent ni le temps qui s'éboule ne se donnent au passant. Quand tu te lèveras après les jeux du sexe le désert n'aura pas changé la moindre de ses pierres. L'absolu n'est ici d'aucune politesse. La mort ne repeint pas ses lèvres aux fleurs de citronnelles. Où Cours-tu? " Je vais. Tout marcheur est un lieu d'amour..."
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Christiane
| Envoyé mercredi 18 août 2004 - 03h32: | |
"La mort ne repeint pas ses lèvres " Merveilleux! Des lèvres bleues, sans doute Et je retiens que le sexe ne change pas le désert. Jamais, d'ailleurs on a vu fleurir un désert (même le 6) sur des lèvres Merci Christiane |
   
Cécile
| Envoyé mercredi 18 août 2004 - 07h32: | |
Yves la deuxième strophe est une réussite. J'aime aussi l'idée de la première, ni le vent, ni le temps ne se donnent au passant. Voilà un petit poème comme je les aime.
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l'oeil du chat
| Envoyé mercredi 18 août 2004 - 14h27: | |
" [... ] je crois que très peu de gens comprennent que la sexualité est un acte psychique et non physique. L'étroit accouplement de deux créatures humaines n'est qu'une paraphrase biologique de cette vérité - une méthode primitive pour mettre les esprit en contact, pour les fiancer. Mais la plupart des gens s'arrêtent à l'aspect physique, et n'ont pas conscience du " rapport poétique " qu'il tente si maladroitement d'enseigner. " Lawrence Durrell dans Le Quatuor d'Alexandrie / premier livre : Justine ... ainsi.. le désert changerait.. |
   
aar
| Envoyé jeudi 19 août 2004 - 16h41: | |
salut Yves et les autres, bien sûr mon grain de sable *** « Je me demande, sable, si tu sais que tu es sable que tu vis dans le désert prisonnier de l’air de l’espace et du silence je me demande, sable, comment toi, seul, pieds nus avec tes scarabées et tes allures de Jésus tu peux nous revigorer nous poètes, routards d’absolu aventuriers de banlieues comment toi, éminence de silicate tu arrives à nous requinquer les muscles de l’âme le sexe le ramage … » mais le sable ne m’écoutait pas trop occupé à suivre les traces d’une gazelle ***
(désolé, la photo est de mauvaise qualité, j'ai assez honte de la montrer )
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Phistule
| Envoyé jeudi 19 août 2004 - 18h15: | |
Un désert d'asphalte
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Cécile
| Envoyé jeudi 19 août 2004 - 20h00: | |
Dans ton grain de sable aar, n'y aurait-il pas une trace de lézard ? Pôvre crapaud... |
   
Ali
| Envoyé vendredi 20 août 2004 - 13h09: | |
Très belle image Aar!on dirait un visage de l'un des survivants d'Hiroshima!! image abstraite où chacun trouverait ce qu'il cherche . Même notre lézard Céci!!! d'ailleurs les divers lézards et les plus beaux ne se trouvent que dans le désert!!Merci |