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Jean-Marc
| Envoyé mardi 17 août 2004 - 23h30: | |
un poème qui met en scène Fantomas, personnage célèbre d'une série de romans, et Juve, son adversaire... Fantômas Nuit fracturée le masque de loup épouse le visage blanc Dans la main droite le poignard os d’acier prêt à frapper Sur les murs de la chambre les ombres courent et la victime chancelante le cœur tremble à tout rompre le silence strident Quand Juve jaillit de la neige dévêtue l’éclair d’un mouvement le fantôme s’évanouit loup parmi les hommes parmi les morts Sa parole son rire scandent encore les rêves attroupés comme des apaches dans une gargote au bord de la Marne. Jean-Marc Pour en savoir un peu plus sur Fantômas qui fascina des poètes comme Apollinaire, Desnos ou Cendras, voir mon blog http://jeanmarc.baholet.free.fr/blog/ |
   
Christiane
| Envoyé mercredi 18 août 2004 - 14h54: | |
Ai vu et lu vos poèmes sur le site "Marge" Ai aimé Vous aimé Char, moi aussi. Un maître. Le premier qui m'a fait lire et aimer la poésie, à un âge trop tardif pourtant. Lui qui était dans la maturité poétique dès le début, on dirait. "Brandis ta foudre au paroxysme de l’élan vertical." Ces vers de vous me ramènent à lui. "Que l'éclair me dure" qu'il disait... Merci, ça régénère. Christiane
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Jean-Marc
| Envoyé mercredi 18 août 2004 - 18h50: | |
Merci à vous aussi Christiane. Je ne sais si Char est un maître, lui qui justement fut l'auteur du Marteau sans maître... mais c'est un jalon essentiel j'aime ses feuillets d'Hypnos, écrits pendant la guerre...
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