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Jacque G
| Envoyé mardi 20 mai 2003 - 22h43: | |
Les oiseaux et les fleurs Les oiseaux et les fleurs ce n'est plus mon affaire Ni leur murmure intime et leur chant enfantin J'ai le froid d'un instant qui m'invite à me taire Repeignant sur un mur la rondeur d'un sein J'ai déjà peint pour toi ce tableau dans ma tête Il était sans couleur comme un beau bateau blanc Il n'y avait que toi quand le rêve s'arrête Un peu du fond de l'être à l'encre de mes doigts Refrain Je suis cet exilé où le rêve m'aspire Aux teintes envolées quand me pousse le temps Du désert où je marche où mon air transpire Un peu de ces folies emportées par le vent J'ai sculpté dans le rien l'orbe d'une promesse Dans le creux d'une vagu' l'onde de mer étale L'aube redessinée pâle de sa tristesse Dans l'oblique des pierres un passé pour que dalle Je suis de ce tableau sous la fenêtre close Je suis la peau d'un livre je suis à jamais vain Et je ne serai plus Aux gestes que l'on ose Aux oiseaux et aux fleurs… Que ce triste refrain Refrain Je suis cet exilé où le rêve m'aspire Les teintes envolées quand me pousse le temps Du désert où je marche où mon air transpire Un peu de ces folies emportées par le vent
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Wolvess - Louve
| Envoyé mercredi 21 mai 2003 - 00h29: | |
Des tourmentes et des ruines Je me relèverai Pour jeter mon filet d'espérance Par-dessus le vague Dans le fluide d'un ciel marin C'est toujours aussi bon de te lire Jacques.
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marc (Marc)
| Envoyé mercredi 21 mai 2003 - 14h34: | |
en le lisant, j'ai lu "dans le fluide d'un ciel matin" et çà sonnait bien bises |
   
marc (Marc)
| Envoyé vendredi 23 mai 2003 - 08h38: | |
Ce matin sur le trottoir, une fleur de géranium. Là haut sur le balcon, une tige solitaire.
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Wolvess - Louve
| Envoyé vendredi 23 mai 2003 - 22h47: | |
Très joli, Marc même dans cette désolation. Bises aussi. Sur le même thème : Le vent charrie ses galets blancs et bleus Les arbres les brossent avec des cris d'oiseaux Entre leurs plumes vertes j'ai posé mon amour Quand les collines chancellent sous le poids des regrets quand les vallées se creusent d'amère solitude je marche entre ciel et terre parmi les sillons du vent |