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s*
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 13h56: | |
-- Soleil filtré à travers un linge -- il me reste encore quelques attitudes sereines sourires aux jambes égales cils qui se balancent au-dessus du vide deux ou trois visages sur lesquels me pencher auxquels confier amoureusement le soin de m'emplir d'air et de pourvoir à mon irrigation encore quelques fruits à faire pousser à même les fronts encore quatre mains à tendre et les créatures de leur ombres à nommer d'une voix si forte qu'elle se permet la douceur j'ai d'autres temps à remonter jusqu'à devenir mousse et lichen puis simple cellule frangée de bras se passant la nouvelle de leur venue au monde comme un verre d'eau sans compter les effets secondaires dus à la vue du soleil à travers les couleurs des habits suspendus aux arbres 23-08-2004 |
   
Cécile
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 22h30: | |
Bonjour Stéphane Eh bien j'aime beaucoup ce que tu fais. je te lis depuis peu, n'étant arrivée qu'au cours de l'été ici mais cela promet de belles heures de lecture... |
   
Rob
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 23h00: | |
A mon avis c'est le top du top, et on peut pas m'accuser de copinage, je le connais pas ce type étrange qui écrit comme on respire avec des images à tiroirs, je l'ai jamais vu, jamais entendu, c'est une machine à te balancer des couleurs, un artiste quoi. |
   
Cécile
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 23h22: | |
Jolie expression "machine à balancer des couleurs" ! Mais c'est tout à fait cela à première vue ! |
   
s*
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 01h51: | |
C'est carrément désarmant, chais pas quoi dire à part merci. C'est exagéré, mais ma foi, les textes et moi on ne va pas bouder notre plaisir, on se les met en réserve, en bois de chauffage pour tous les hivers possibles qu'on s'ingénie parfois à vivre. Je commence à savoir accepter la chaleur qu'on m'envoie. Rob (que j'avais reconnu dans la lettre d'amour), merci pour ta chaleur habituelle, on dirait que le radiateur n'est jamais coupé chez toi, et si par embryon de lucidité je filtre un peu les compliments (tu te rappelles le coup du "talent d'Achille" ? Je reste là-dessus), je prends toute ta chaleur à pleines mains. Bernard, merci pour ton réflexe que j'ai adoré : que mon entrée aux reflets d'yeux t'ait permis d'avoir envie de créer puis de créer quelque chose, c'est la plus vivante des réactions possibles (dis, qui est-ce qui a cet oeil si vert ?). Cécile, merci à toi et aussi pour ton envie d'animer ici. J'ai bien envie de participer (j'adore tout ce qui est jeux, ateliers).Qu'est-ce que tu veux dire exactement au fait par "l'organe du rêve" ? (ou bien, c'est à nous de trouver ?). En gros, tout ça donne envie d'écrire et de vivre. Pour ça merci. et voilà.
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Cécile
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 13h37: | |
Oui Stéphane ! C'est à chacun de trouver ce que pour lui évoque cette chose un peu bizarre qui est l'organe du rêve !!! |
   
pHiliPPe
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 14h46: | |
Cécile, le moteur du rêve, c'est l'ideal. Si je n'avais pas d'ideal à atteindre graduellement, je n'aurais aucune raison de vivre. Pour l'instant, dans une certaine mesure, j'ai gravé quelques marches de cette idéal. Mon erreur du passé a été de me plaindre, maintenant, quoi qu'il arrive, je ne me plaignerais plus, car j'ai compris depuis quelques années seulement, que dans les choses les simples se cachent les plus grandes joies. |
   
pHiliPPe
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 14h49: | |
Cécile, le moteur du rêve, c'est l'ideal. Si je n'avais pas d'ideal à atteindre graduellement, je n'aurais aucune raison de vivre. Pour l'instant, dans une certaine mesure, j'ai gravé quelques marches de cette idéal. Mon erreur du passé a été de me plaindre, maintenant, quoi qu'il arrive, je ne me plaignerais plus, car j'ai compris depuis quelques années seulement, que dans les choses les simples se cachent les plus grandes joies. Amen |
   
isa
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 22h48: | |
C'est curieux, ce texte que j'aime beaucoup, je l'avais lu d'abord dans un fil au-dessus, sans m'apercevoir que c'était une reprise pour réponse, et j'avais été touchée par sa limpidité doucement lyrique et sa tendresse "maternelle" ("et les créatures de leur ombres à nommer d'une voix si forte qu'elle se permet la douceur). Pour moi, c'était le texte d'une femme, d'une mère. Le thème de la fusion symbolique dans les multiples et minuscules formes de vie, notre famille biologique, me touche également beaucoup. En fait, j'aime mieux cette forme de poème que les fragments d'histoires oniriques qui me désorientent un peu. (ça c'est pas une critique littéraire, c'est moi qui dis ce sur quoi ma lecture sait le mieux danser).
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