Auteur |
Message |
   
Christiane
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 15h26: | |
QUI NAÎT EN ÉTÉ Aussi loin les souvenirs Aussi loin l’ombre qui brûle Cette lumière trahie Ce corps consumé Qui naît au cœur de l’été Espère voir la mer flambante Entre l’arbre et l’oiseau
|
   
jml
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 16h56: | |
une poésie entre la peau et les mots |
   
khalid
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 18h47: | |
suspendu à tes jardins j'ai accroché mon coeur veston usé à rêver de caresses c'est en babylone que je suis né |
   
Cécile
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 22h32: | |
Ton texte est court mais il a tout l'air d'un grand. Très suggestif, j'aime beaucoup. |
   
yv
| Envoyé lundi 23 août 2004 - 23h40: | |
Même avis que Cécile. Me fait penser à celui de Valéry: * Ce toit tranquille où marchent des colombes palpite entre les pins, entre les tombes. Midi le Juste accompagne de feux la mer, la mer cent fois recommencée. Ô récompense après une pensée qu'un long regard sur le calme des dieux...
|
   
rob
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 00h14: | |
Là, moi c'est le Ô qui me plait pas, j'ai horreur des Ô, tout petit déjà. |
   
Cécile
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 19h03: | |
Oui le Ô est un peu passé de mode maintenant ! je partage tonn avis Rob ! Je l'emploies juste pour m'amuser des fois ! Comme dans ce genre de fantaisie (les noms bizarres sont des noms de cabinets de conseil, ce sont de jolis mots n'est-ce pas ?) Portée par les flots ocentis La marte nomia trébucha Sur un banc de siable vert Sous le vent de valoris Sans kappa ni mega tmis Tout à coup l’advese roula «Ô mon aedian Oryx, ma soprano est aris ! Marte nomia s’endormira »
|
   
Christiane
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 20h17: | |
Moi, je l'aime bien aussi dans ; Ô Cécile, superbe cet exemple d'utilisation ou Ô Yves, merci ou Ô Rob et Ô So So........ etc. ou bien encore dans Ô lac............en riant |
   
yh
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 21h55: | |
Ce Ô n'est pas de moi mais de Paul Valéry. C'est vrai que ce petit chapeau ^sur un o a été retiré du vocabulaire poétique? Peut-être un jour le sera-t-il partout ? Il n'y aura meme plus d'ile... |
   
Cécile
| Envoyé mardi 24 août 2004 - 23h26: | |
Oui c'est de Valéry ! Mais n'empêche qu'il nous fait causer le p'tit père Valéry ! Je pense qu'il est loin d'être retiré du vocabulaire poétique, mais disons qu'avec la poésie en forme fixe (sonnets et autres) les Ô étaient une manière d'insister, de saccader un peu le rythme... Avec la poésie contemporaine nous avons davantage d'outils pour exprimer une tristesse ou un grand amour... Je ne sais pas ce que vous en pensez ? Si ça se trouve je suis en train de vous embrouiller l'esprit !!! |
   
Jordy
| Envoyé mercredi 25 août 2004 - 22h07: | |
Nous en parlions récemment avec Rob à propos de Vasca,qui l'utilise parfois, le O est à proscrire,car il fait tout de suite "cheville". C'était sur un vers d'une chanson sublime "étrange affaire",dont le premier vers est: "J'ai vécu O longtemps au coeur d'un enfant triste" |