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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.05.2004 au 31.08.2004 » Prière à l'impossible / C.G. « précédent Suivant »

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c
Envoyé mercredi 25 août 2004 - 16h10:   

p r i è r e à l' i m p o s s i b l e





elle ne voulait rien entendre
était-ce du monde ou de la mer
une voix d'île en miroir
poli pour sa propre voix son propre visage
elle ne voulait rien entendre
assourdie par sa rumeur
ses propres cris d'orfraie
meurtri dans l'écho stérile


- ma bouche sur le mur blanc

petite soeur ma petite soeur mon amour ho mon coeur ma douce si loin dans la blessure tienne ou mienne tourne l'écho d'une même fureur ni ma main ni la tienne sur l'océan le sable de la plaie ni tes os ta moelle ma mie ma si tendre ne peut entendre sa propre voix il faut te taire et sourdre en toi jusqu'à la vague lourde qui t'avale descends oui descends plonge tu n'auras froid qu'aux yeux peut-être viens mon amour ma fissoeur je suis ton écharpe ton velours ta fourrure ma loutre ma toute viens plus loin là où l'ombre se broie viens ouvre toi

elle ne voulait rien entendre et ne savait pas que l'or puis l'argent
ni l'écueil si immense partageant qui du ciel les cils
de l'eau d'un coeur tari par sa main pleure sans savoir jamais
elle ne voulait rien entendre rien et tout pourtant appelait
mais ni en elle l'espace ni autour s'offrir ne savait


- ma bouche sur la pierre grise

ma chair pareille écoulement rivière toi qui bruits quand je vente moi qui luis si tu chantes m'entends-tu si près de l'eau si creuse puis source entends-tu ta propre anse quand entendre vient de ton ventre où sommeille tes trésors mon dragon ma géode ma si dure mon étain ne te retourne pas ne retourne pas derrière si ce n'est que pour fendre ou ce doigt de fer ne tourne pas dans ma craie légère ma craie la tienne entends-tu n'aies pas peur ouvre-moi touches les gemmes endormies ouvre-toi

entendre son vouloir unique mais ne semblait ni le mur ni la pierre
entendre ce qui n'était plus à l'oreille mais dans le feu
dans la lave au puits des puits où se lovent toutes les secondes
entendre une parcelle du jour l'heure du tout premier amour
mais ni en elle l'espace ni autour s'offrir


- ma bouche sur la fente d'un coquillage rose

amour âme vie merveille simple des yeux qui boivent la réverbération lanternes tout ouvrir " devenir, plus humain qu'ils ne l'ont été pour passer la haine à l'arme du coeur " ressentir l'immensité des souffrances ma profonde qu'elles se taisent assoupies dans tes bras ma douce ma froide et close pourtant tu refuses tout comme j'engloutis et te gonfles superbe et folle dans tes cheveux d'algues et si je te bois je meurs si je te mange tu meurs

entendre elle voulait disait-elle mais sa musique ne pouvait
entendre un autre monde pensait-elle sans voir ni lire
aveuglée de murènes et d'hydres susurrantes hordes d'horreurs
entendre ta propre âme déchanter la note du naufrage
entendre ce qui n'est pas toi ni moi ni rien mais la parole bleue enfantée


- ma bouche sur le sable blond

mon lit si fin mes infimes mes multitudes où j'erre et ta fleur ma si précieuse et rare fallait-il que si peu s'enracine croisse dans ta mélopé piquante ou longue plainte crissée de sa propre aridité mortelle s'effrite les falaises au mirage qui te perd ailleurs que tu n'es n'y crois tu aspires ma si dune mon Sahel tressé ma ceinture d'astres sous tes pas se lissent dans l'appel de l'eau le rêve tes jardins de dattes et de palmes où sereine ou déliée tes hanches balancent le soleil entends-moi dans le songe des chamelles entends la quête si longue où vers l'impossible je tends la main

vouloir entendre et entendre au tréfonds la tessiture de soi
vouloir entendre et entendre au plus proche l'ignorance
et son aveu de ne pas pouvoir par peur de s'ouvrir vers soi qui est l'autre
entendre dans le plus lointain des matins l'orage clôt des pliures
entre réverbérations les éclats zèbrent sous la coupe de ses yeux


- ma bouche sur la terre noire

ma secrète mon caché ma féconde toi qui accueilles et nourris tu absorbes chocs et corps de nos hécatombes putrides nos agonies sans fins toi ma si riche tu mûris le grain et la noix petits germes vifs et berces la bête m'entends-tu en tes combles creusées dans la giration perpétuelle de tes forêts tout l'amour qui se perd parce qu'enclos dans les entrailles comme ton sang or et noir le dénie se forge âpre as-tu mal bel amour as-tu mal aussi dans ce qui résonne autrement que pierre ou bois quand tu t'endors dans les glaciers

le vouloir et l'entendre tout pouvoir possible s'éteint
le vouloir et l'entendre à tout prendre rien n'est pris
que cette absence irrémédiable où s'enferme ta voix pourtant si vive
et le vouloir et l'entendre se consument en n'écoutant que sa brûlure
jusqu'à perdre tout l'entendement dans sa pulpe


- ma bouche sur le vent translucide

amour comme je t'aime comme rien ne peut dissoudre ni la fièvre ni le feu nos tempêtes vaines d'acharnements nos cyclones ma chaude ma furieuse beauté ma sauvage entends-tu il faut refaire rebâtir emplir et le coeur et la voix sous les étoiles qui animent tout ce que tu portes transportes poussières et fibres amas fous ou flous cheveux d'entassement contre ce qui s'élève et que tu tourmentes sans répit jusqu'à l'essoufflement parfait ho ma caresse entends-tu ma bouche sur la feuille verte



ma sève et ma chair parfum cru du rêve de la terre toi sa fille si resplendissante quand tu respires la lumière toi maison où nichent les oiseaux et s'accouplent la charpente du ciel et tous ses yeux toi son ombre fraîche et bleue entends-tu ma mémoire mon ginkgo entends que je t'aime retourne-toi je t'aime en lambeaux volubiles où s'éteignent paroles et gestes dans la pulpe blanche non-dit ce qui chuinte ensuite ce que tu désires entendre le plus au monde bois je t'en prie ma bouche sur ta paume



ma soeur toi l'humaine porteuse du feu des continuités toi qui tisses les futurs à même ton ventre doux ni Lilith ni Ève ni quelqu'une que toi-même au nord de tes cycles élément des éléments toi qui partages depuis le plus profond de toi l'aspiration secrète du temps pour nos hordes malpropres et belles toi qui illumines d'un sourire ton complément toi la femelle sage entends-tu dans l'enfouis de ta nature l'éclosion lente et généreuse entends-tu l'incommunicable qui jamais ne sera proféré à ton oreille en nulle musique jamais ni en la moindre langue intelligible ne viendra verser en toi ce que tu dois concevoir en ton propre sein où je pleure

ouvre et bois
ma soeur, bois et perçois l'amour qui n'est pas encore au monde











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so-so
Envoyé mercredi 25 août 2004 - 21h49:   

ben dis donc, je sais pas si c'est ça, mais voilà présentement, me semble t-il, un sacré texte d'amour lesbien et surtout d'amour tout court (ou bien un texte sacré) !

c'est assez stupéfiant dans le genre et ça me laisse admiratif.

mais même que si ça se trouve, voilà la lourde lecture d'un texte dont on pourrait s'empresser de démontrer la légèreté.

c'est pourquoi je retourne à mon profond silence...
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isa
Envoyé mercredi 25 août 2004 - 22h11:   

Bon j'arrive, je vois un texte très long, avec de longues phrases et peu de ponctuations. Et je m'avance avec prudence, comme quand on préjuge, en lecteur échaudé craignant l'intellectuel.
Et puis voilà, j'ai lu, tout lu et relu, et je demeure estomaquée.
C'est fort, vraiment vraiment très fort, et je ne parle pas de technique, mais de l'intime fusion du sens et de la forme ... La strophe sur la maternité qui n'aura jamais de mots pour se dire, c'est si profondément vrai, quoique ça demeure toujours un sujet d'étonnement ...

Avec le secret chagrin, presque certain, et aussi la reconnaissance mêlée, que cet hymne à la féminitude, si beau, si nu, si familier, aucun homme sans doute jamais ne l'a écrit.
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papillon
Envoyé mercredi 25 août 2004 - 22h30:   

Franchement So-so, j'ai lu ce texte que j'ai beaucoup aimé et je ne vois pas où tu peux y voir un amour lesbien....et quand bien, même quelle importance!
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c
Envoyé mercredi 25 août 2004 - 23h52:   

euhm...

vous me faites sourire tous les trois ))))

c'est pas lesbien du tout - mais si elles peuvent s'aimer avec ça... pourquoi pas :¬)

so... ta lecture lourde et ton admiration me surprennent autant l'une que l'autre )))

isa, merci beaucoup pour ta lecture )))) et pour ce que tu lis en dernière strophe, c'est effectivement ( et en partie ) ce que pensais/ressentais au moment d'écrire oui et je suis surprise parce que c'était pas quelque chose d'aussi clair que ce tu viens d'en dire, je ne savais pas comment formuler ( ça m'arrive souvent ))))... c'était ténu..un peu flou ; je trouve ça bien si ça passe )))

et j'apprécie vraiment que tu sois venue me le partager



papillon joli papillon, tu me chatouilles
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c
Envoyé jeudi 26 août 2004 - 04h30:   

... en fait c'était ça et c'était pas ça... isa .. c'était aussi l'idée le sentiment que même une femme ne peut vraiment le dire à une autre, ni un homme ... alors ni homme ni femme ne peuvent le communiquer vraiment ... et c'est peut-être en partie ce qui fait que l'amour est une sorte de mouvement perpétuel, entre humains, perpétuel puisque toujours recommencé, une quête qui se perpétue génération après génération ; mais c'est aussi peut-être ce qui déchire le plus les humains entre-eux ...c'est une sorte de... euh inintelligibilité :¬)
source d'étonnement oui, source de souffrance - par l'incommunication - de vie, de mouvements...que l'on fait soi-même, crée soi-même sans même le vouloir, sans l'entendre.. en soi comme en l'autre ( parce que c'est en soi comme en l'autre )))

bon je vais pas étirer ça plus qu'il ne le faut paraît que j'ai un petit côté métaphysique inintelligible ;¬)

inintelligible était le mot du jour !

puis merci encore à vous trois pa'ce que c'est plutôt lourd et long à lire, déjà juste que vous vous soyez rendu au bout c'est beaucoup, juste ça, ça me touche énormément
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W. Louve
Envoyé jeudi 26 août 2004 - 04h50:   

Moi aussi j'ai lu jusqu'au bout et je n'ai pas eu envie de décrocher du tout de cette sorte de volubilité fébrile parce que même si parfois mon esprit ne trouvait plus de prise où s'amarrer, il y a ces îles chaudes qui appellent irrésistiblement le voyageur (en tout cas moi) dans ton texte et il est bordé de chaleur jusqu'au nez.
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c
Envoyé jeudi 26 août 2004 - 05h58:   

hahAHAHhaha j'aime ça ce " bordé de chaleur jusqu'au nez " ! c'est très chouette comme image/sensation ))))

merci beaucoup pour ta lecture, W. Louve
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so-so
Envoyé jeudi 26 août 2004 - 20h03:   

"ma douce si loin dans la blessure tienne ou mienne"
"il faut te taire et sourdre en toi jusqu'à la vague lourde qui t'avale"
"viens mon amour ma fissoeur je suis ton écharpe ton velours ta fourrure ma loutre ma toute viens plus loin là où l'ombre se broie viens ouvre toi"
"ma chair pareille"
"moi qui luis si tu chantes"
"mon dragon ma géode ma si dure mon étain ne te retourne pas ne retourne pas derrière si ce n'est que pour fendre ou ce doigt de fer ne tourne pas dans ma craie légère "
etc.

je persiste et signe, ce texte pourrait évoquer un amour lesbien (et ça n'a strictement rien de "péjoratif", loin s'en faut) - une espèce de féminitude fusionnelle (mais avec qui ?) -

la maternité est fusionnelle, si c'est ce que tu voulais dire, isa, et aucun homme bien sûr ne pourrait l'écrire, nous sommes A PEU PRES d'accord.

mais comme d'hab, je dérive, je ripoline, je déniche (c'est le cas de le dire) et ça n'est peut-être pas le lieu (encore que...)





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noel
Envoyé jeudi 26 août 2004 - 20h30:   

Ripoliner cela veut dire remettre une couche encore ??? ( entraine toi bien , futur popa )))))
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jean-pierre
Envoyé jeudi 26 août 2004 - 22h57:   

ma bouche sur le blanc
ma bouche sur la pierre
ma bouche sur la fente rose d'un coquillage
ma bouche sur le sable
ma bouche sur la terre
ma bouche ouverte au vent
et rien à dire
chemise ouverte au vent
mon ventre sur la terre
ventre sur le sable
sur le gris
sur la pierre
le blanc
sur le rose d'un coquillage
et peut être même sur ton ventre
rien à dire
juste à faire
............l'amour
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jean-pierre
Envoyé jeudi 26 août 2004 - 23h11:   

le ventre est un espace fragile et vulnérable que seul quelques chimpanzés , kangourous et homo érectus de tous poil offrent à l'atteinte se leurs amours et leurs ennemis ; les autre espèces animales présentent en général leur dos ou leur cul
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cé le chat
Envoyé vendredi 27 août 2004 - 07h23:   

euhm... si vous en avez du plaisir, pourquoi pas?
mais je n'ai pas pensé de cette manière, et pas à ce niveau ( je ne cherchais pas cet aspect physique ( ou surpeficiel ) mais vous lisez comme vous lisez ( je citerais S* )
c'est pas que ça me dérange c'est plutôt que ça me laisse.. perplexe - je ne sais pas si je suis surprise ou pas qu'il se conçoive tant de conotations érotiques à partir de ce texte, 1) parce qu'au moment d'écrire il n'y avait pas ça et 2) parce qu'aux relectures et au travail il n'y avait rien de ça non plus ; il y avait quelque chose de très sensible, une douceur immense, très vaste et en même temps quelque chose de connu et reconnu, il y avait peut-être trop de profondeur - je ne m'étirerai pas ici ))) .. mais chacun lit/trouve ce qu'il veut et puis ce texte n'est plus " à moi "... il est à vous/chacun




le ventre, oui...c'est une manière de le vivre J-P, mais il est aussi chez les bouddhiste le siège de l'âme, ils disent qu'au moment du voyage astral c'est par ce centre qu'ils s'élèvent, retenus à leur enveloppe corporelle par ce qu'ils nomment un "filin d'argent" au niveau du nombril ; donc maternité, vie, lien, centre de l'élévation en soi...

au sujet du ventre, j'ai feuilleté mon dictionnaire des symboles, édition de 1982 robert laffont/jupiter ( il date un peu mais bon ...):

- Symbole de la mère, analogue à la caverne, mais reflétant particulièrement un besoin de tendresse et de protection. Dans les rêves d'adulte, il pourrait signifier une attitude régréssive, un retour à l'utérus, une maturation spirituelle entravée, en butte à de graves obstacles affectifs.
Lieu des transformations, le ventre a été comparé au laboratoire de l'alchimiste : ( en italique ) Les alchimistes disent qu'il faut nourrir l'enfant philosophique dans le ventre de sa mère. Par le ventre, ils entendent tantôt le mercure; car l'un étant supposé le mâle et l'autre la femelle, quand ils ont été conjoints dans l'oeuf, il se fait une corrumption, d'où naît une génération métaphorique d'un enfant qu'il faut nourrir, non pas en y ajoutant de la matière, ce qui perdrait l'oeuvre, mais en donnant au feu le régime requis( fin de l'italique)( LERD. 515)
La chaleur du ventre facilite toutes les transformations. Encore faut-il qu'elle ait pour chacun, et à chaque moment de son évolution, le degré et l'intensité qui conviennent.

Le ventre est refuge, mais aussi dévorateur. La Genitrix peut se montrer dominatrice et cruelle ; elle nourrit ses enfants certes, mais elle risque de les maintenir à leur niveau d'enfant et d'entraver leur développement spirituel, qui les rendrait autonome à son égard. Les Déesses-Mères dans toutes les mythologies présentent ce double aspect de nourrice tyrannique, de mère captatrice et jalouse.
Cette valorisation négative du symbole en fait une image castratrice dans le mythe, attesté dans maintes cultures, du vagin denté dont la psychanalyse a révélé l'universalité. Sans doute cet aspect castrateur du ventre vient-il aussi de ce qu'il est spécifiquement le siège des appétits, des désirs dont la voracité peut paraître effrayante à qui n'ose accepter son animalité profonde : ( en italique ) Au dessous du diafragme se trouve se trouve le ventre insatiable dont parle le mendiant d'Homère ; et nous le nommerons hydre, non point par hasard, mais afin de rappeler les mille têtes de la fable et les innombrables désirs qui sont couchés et reliés les uns sur les autres, dans les rares moments où tout le ventre dort. Et ce qui habite ici au fond du sac, ce n'est point richesse, c'est pauvreté ; c'est cette autre partie de l'amour qui est désir et manque. Ici, est la partie rampante et peureuse (fin de l'italique )( Alain, Idées, 85)

fin de la définition.. que j'avais jamais lue, j'aime bien la partie "alchimie"

je vous salue ))))
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Syd Barrett
Envoyé samedi 28 août 2004 - 19h13:   

C'est prodigieux. Il y a déjà quelque chose en toi de l'histoire du futur, post-occidental.
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c
Envoyé samedi 28 août 2004 - 23h29:   

... c'est subversif et dangereux, Syd, puis ce que tu me dis là me... me donne le trac et en même temps m'émerveille m'enthousiasme parce que ... parce que qui que tu sois, où sois-tu, tu me rends mon intelligibilité - et pour moi ce qui est prodigieux, fabuleux, c'est que tu "entendes"


merci infiniment pour la balise temporelle )))))


sourire aux yeux
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psst
Envoyé lundi 30 août 2004 - 05h30:   

( subversif et dangereux ; j'ai pas
envie d'être " à la mode " - riiiire - tout à coup que... j'aimerais pas trop qu'on vienne me le repprocher hahAHAHAHAhahha )
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cherome
Envoyé lundi 06 septembre 2004 - 05h08:   

ce qui m'impressionne le plus de ce texte...

son rythme!

surprenant.

la déesse des mots.

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