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s*
| Envoyé mercredi 25 août 2004 - 20h39: | |
-- Silhouette de glace rouge appuyée sur un oreiller de feu -- retenus les emplacements sur le pont tu te tiendras là et moi ici il pleuvra des ogres déjà au moment où nous trouverons naturel d'avoir un nez des bras des jambes nous nous croiserons d'abord deux ou trois fois par politesse sans rien dire déjà silhouette de glace rouge je multiplie les sauts pour m'entraîner à aller et venir le long des flammes qui descendent vers la mer cette corde étrange tendue entre le pont et l'eau c'est moi on dit que le fleuve se lèvera un jour exactement comme une personne il paraît même qu'il aura la température du soleil tu te tiendras ici et moi là appuyée contre l'oreiller de feu ma joue écoute une partie de moi aimerait être prévenue il paraît qu'on voit déjà à travers moi et que je penche chaque jour un peu plus vers la vie 25-08-2004 |
   
so-so
| Envoyé mercredi 25 août 2004 - 21h38: | |
ah, dis-donc cette difficulté à quitter l'enfance, à s'en arracher, à y renoncer ! comme ça a l'air difficile... (je m'étais déjà dit ça à propos de "l'entrée des reflets d'yeux" qui, aux miens, ne parlent que de ça) !!! mais je trouve ça assez émouvant, tendre et maladroit (et mince de mince, me v'la pris en flagrant délit de kinésithérapie virtuelle, voilà comment on salope une réputation de ronchon devant l'éternel - on ne sait jamais, les mouches ne sont jamais si loin qu'on ne le croit - et toute une stratègie patiemmemment élaborée au cours des longues nuits d'été dépeuplées et arides - encore qu'y faut pas plaindre ma pov'dame, vu que ça aurait pu être encore bien pire...) ;-) (et non, non, NON, j'ai rien dit - cette intervention s'autodétruira dans les trente secondes - mon dieu j'ai osé porter un regard impie sur le maître des lieux et je sens déjà l'acide des tréfonds ronger mon gros orteil (droit, pour celles et ceux que ça intéresse) tandis que mon corps est sauvagement ripoliné d'une robe non seulement vengeresse, mais dégoulinante par dessus le marché (et le reste) ! ...beurk c'est gluant et probablement allergène - beurk et rebeurk et pffft (mais, dieu merci, valentine, c'est ma copine, et l'huile des aïeux adoucit foutrement les moeurs, surtout celui de mon orteil (gauche pour celles et ceusses qui auraient subi une interruption momentanée du son)! |
   
s*
| Envoyé mercredi 25 août 2004 - 21h59: | |
Ami so-so, excuse moi, mais tu n'es pas trop trop dans le mille ni même dans le neuf cent cinquante. Ça parle de tout autre chose. Ce qui n'a d'ailleurs pas d'importance, ta lecture étant la lecture propre à laquelle à droit tout lecteur de texte et donc digne d'attention. N'empêche, ce n'est pas la première fois que je constate qu'il y a comme une sorte de "soignant" en toi et à chaque fois je trouve ça très touchant, étant de toute façon un sosomane convaincu. Quand au "maître des lieux"... ni lieu ni maître ! D'une, il n'y a pas de "lieu", ce forum est une interface, pas un "lieu". De deux, pour le "maître", tes fantasmes sont très marrants à lire, mais encore une fois, ils t'appartiennent à toi, ils ne sont pas miens. Néanmoins, j'exaucerai tous tes fouets :-)
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noel
| Envoyé mercredi 25 août 2004 - 22h49: | |
il est vrai que tant que le futur pére - pére fouettard - achille talonnesque - pointu - coupant rode il y aura toujours en nous la fascination de nos enfances face à nos peur du loup ( faudrait un vrai pére noel plus mordant pour dualiser avec honneur ce pére là ;))) ... m'enfin tout ça pour aussi dire et penser que je regrette de ne pas avoir les capacités de rentrer plus encore ou mieux dans les mondes de steph , tant je trouve qu'il rayonne tant dans ses commentaires ( autant dire dans ce qu'il est ) ....
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| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 05h23: | |
( moi aussi je dirais : autant dire dans ce qu'il est) So-so viens, on va aller se cuiter, on parlera de S* puis qu'est-ce qu'on rigolera en s'engueulant )))) |
   
so-so
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 07h37: | |
hé, s* ! y'reste quand même une fenêtre entre 0 et 949, j'dirais même plus une belle baie vitrée... si j'avais la certitude de taper dans le 1000, ça n'aurait de toute façon pas grand intérêt, non ? ce qui est amusant précisément c'est de se glisser dans le texte par ses ouvertures, s'il en a, de s'y aventurer et, pourquoi pas, de raconter le(s) point(s) de vue qu'on a eu... rien de pire que les textes clos qui, quelle que soit leur qualité, laissent le lecteur dehors, admiratif ou indifférent.
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