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papillon
Envoyé mercredi 25 août 2004 - 22h27:   

Aux étoiles filantes du fond des yeux, aux danses du temps des hasards
Le vent s’évente et nous évapore aux fleurs de coton blanches effilochées

Aux soleils noirs, aux lunes blondes, compte les bruissements de nos pas
Dans le couloir sans issue d’une ronde qui efface, lace nos trop justes combats

Le corps d’une femme en bondage sur écran mauve au plasma délétère millénaire
D’une roue de fortune, en compte sans conter les pas de tous vos trop vils trépas

A l’ombre des statues, l’assassin au sourire carnassier animal déraisonne à son heure
Eclate la petite lucarne bleue rétrécie à l’opaque et rejoue sur le piano noir l’arrache cœur

Aux fleurs de cotons effilochées, on effeuille aux pointes du cœur la vie des marguerites
En sacrifices d’étoiles pâles aux cœurs dorés, d’un pas « pas du tout à la folie » en fuite

Aux étoiles filantes du fond des yeux, où danse le temps des infinis regards
Le vent s’évente et nous évapore aux fleurs de coton blanches effilochées

Aux soleils noirs, aux lunes blondes, lumière éteinte pendue aux lèvres des sourires
Dans le couloir sans issue d’une ronde, des « vœux assassins » aux portes des devenirs

Allô !On meurt sans fin à l’ombre des statues

Mais ou vont les rêveurs ?…dans les mondes à payer toujours des assurances « morts »
Rassurez-vous….le bout au bout du chemin sera pieds devants dans les sapins du sort…
Ceci dit …pas de jaloux !
Bien à vous !

Au soleil de plomb s’évaporent nos ailes, tombe le ciel bas à la voûte trop bégueule
Dans l’orage zébré d’une éternelle foudre, les archanges rebelles se fendent en gueules

Aux étoiles filantes dans les tréfonds de vos yeux, dansent les temps des regards
Et le vent s’évente et nous évapore aux cocons des amis de soie au bleu effiloché

Amis des mots, je veux croire au corps que je vous aime encore…en papillons bleus
Et je viendrai boire au doux nectar de vos lèvres sans aucune compromission aux dieux

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