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yh
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 15h57: | |
Empruntez à la mer une vague. (Elle en fait sans arrêt, ça ne la prive pas.) N'attendez pas qu'elle s'écrase, mais tirez-la très loin sur le sec. Enroulez-la avec l'élastique, puis portez-la chez la tante Eustache. - "Bonne surprise, tante Eustache, tiens, pour midi"! Et hop! Vous déroulez votre mer sur sa table, après avoir ôté les phares, les écueils, les bouées, les requins, bref tout ce qui dépasse. Au dessert, on remet bouées, phares, et baleines. On roule, on serre avec le bon vieil élastique, (sans secouer des miettes de mer sous l'armoire.) Puis: "Tchaô, tante Eustache, je m'en retourne à la plage!" Là, d'un coup sec, d'un seul, déroulez jusqu'au large. (Mais dimanche, en furie, la mer a recraché la petite cuillère que j'avais oubliée!)
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so-so
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 16h35: | |
en voilà une fable admirable ! les "requins" ont dû se régaler de leur copieux déjeuner "avec" tante Eustache... ils en ressortent gros comme des baleines ! il s'agit probablement d'une recette à peine déguisée pour apprendre comment s'enrichir habilement sur le dos d'une tante à héritage et finir tranquillement son existence "à la plage" (bordée de cocotiers bien sûr)... mais Yves, en bon moraliste, nous met en garde sur le fait que : 1. le crime ne paie pas (on laisse toujours un foutu indice qui finit immanquablement par gâcher le plaisir) 2. MEME s'il s'agit d'un simple vol de "petite cuillère" (qui vole une cuillère, vole un baleinoptère) ! euh, au fait, non, non, je n'ai pas de tante à héritage (connue) et non, la remarque qui précède n'est pas une tentative lourde et malhonnête d'ouvrir un parapluie pour me protèger de réactions fielleuses qui pourraient pleuvoir, ni pour projeter, par la même occasion, une de ses baleines dans l'oeil de l'auteur (ah, projection quand tu nous tiens...) (pas besoin de ça, l'est déjà assez encombré de paille, de poutres et de lorgnettes comme ça, me semble t-il - l'oeil !) (ce qui explique l'aveuglement - passager, n'en doutons pas - de l'auteur face aux commentaires éblouissants - allons bon, cela contribue peut-être à sa cécité - dont je daigne agrémenter ses oeuvres...) ;-) |
   
Cécile
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 21h29: | |
Eh bien quelle recette ! Mais surtout ne pas oublier ce bon vieil élastique ! Sinon tout foire ! Merci pour ce bon dessert, cher Yves ! J'adore ces petites friandises à dérouler ! Cécile |
   
pHiliPPe
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 22h35: | |
Bel exercice fantaisiste et imaginatif qui j'avoue surprend quelque peu à la lecture, et c'est ce que j'aime : être surprit, quand je suis un lecteur. Néanmoins, au vers : " Et hop! Vous déroulez votre mer sur sa table" il serait peut-être plus judicieux de mettre pour la cohérence de l'ensemble du poème, "vous déroulez votre vague" étant donné que le sujet est "la vague" et que c'est elle qui va chez la tante Eustache avant de revenir à la mer en passant par la plage. Philippe |
   
Cécile
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 22h42: | |
Pour ma part, j'aimais bien "vous déroulez votre mer sur la nappe" Ca donne une dimension plus importante à la fantaisie ! Et ça ne me déplaît pas !
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pHiliPPe
| Envoyé jeudi 26 août 2004 - 22h59: | |
Pour le sens général, le sujet est "la vague " , si j'ai bien compris. ça me semble aller dans la logique. Pour la sensation également la vague est le mouvement, donc, la vague va dans le sens de mouvement qui se déroule sur la table ; la mer sans vague est banale. L'effet est meilleur selon moi avec la vague qui se déroule , ça donne une continuité dans le mouvement qui se déplace. Peut-être penses- tu inconsciement à la vague quand tu lis "la mer qui se déroule" étant donné que le poéme commence avec une vague ? Bien sûr ce n'est que mon avis de lecteur à chacun sa lecture. philippe. |
   
yv
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 00h10: | |
Fable admirable ? Fable admirable ? Ainsisoso,tu te perds en louanges ? Moi qui m'attendais à un panier d'oursins ! Je te dis que si tu continues à me complimenter, tu es dénatuté, foutu, confit, béni, ratiboisé, rendu mouchamiel. Mais je dois te l'avouer maintenant que ma mer est étale, tu as couru un grand risque. Je m'étais dit si le soso me saucisosonnaçis, je lui disais: Va donc sur la plage sous ton parasol. Je déroulais ma mer oubien ma vague et le soso roulé dedans, filait vers le large à requins. Tonton Eustache, qui n'est mort que l'an dernier avec la baleine blanche lui filait son harpon et le clouait médusé sur une méduse . Mais le * qui passait par là le sauvait et le soso, tout sage disait qu'il voulait devenir déormais mer d'huile. amen |
   
yv
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 10h50: | |
Surtout, soso, ne deviens pas trop mer d'huile. Je ne déteste ni le tanguis ni le roulage. Pour le mot mer à la place de vague, je crois qu'il est venu sous la plume juste pour le rythme, un alexandrin est plus maritime ? |
   
pHiliPPe
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 11h22: | |
mer à la place de vague ou vague à la place de mer ne change rien au rythme du poème, quand à l'alexandrin, j'y connais rien parce que je pense que cela ne sert à rien de s'y connaître, à moins de vouloir écrire, une histoire des mises en vers, de la poésie à travers les ages ! |
   
pHiliPPe
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 11h24: | |
mer à la place de vague ou vague à la place de mer ne change rien au rythme du poème, quand à l'alexandrin, j'y connais rien parce que je pense que cela ne sert à rien de s'y connaître, à moins de vouloir écrire, une histoire des mises en vers, de la poésie à travers les ages ! L'important en poésie, c'est les deux pieds sur terre et la tête dans les nuages. |
   
Cécile
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 11h55: | |
Ou les pieds dans la mer et la tête dans les nuages !!! Pour moi il est important de connaître l'alexandrin. C'est un peu comme un bon musicien doit connaître la musique classique |
   
pHiliPPe
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 15h17: | |
Pour toi oui, moi, je suis un musicien ( praticien par intermittence) non classique fonctionnant à l'inspiration et à l'improvisation qui aime écouter la musique classique dans les mêmes proportions. Selon ma sensibilité d'auditeur, les plus grands musiciens classiques sont Mozart, Haynd, Haendel, Beethoven, Schubert, Mahler, en musique classique contemporaine, Schoenberg, Berg, Zenlinsky, Hartman et quelque autres sans oublier Stravinsky, mais celui que je préfére écouter c'est Schoenberg avec comme chef d'orchestre Boulez. Boulez est le chef d'orchestre qui a le mieux compris la musique classique contemporaine de la première partie du 20 éme siècle. J'aime écouter cette musique, alors, que je n'aie reçu aucune formation pour apprendre à l'aimer, rien dans mes origines familiales ne m'y prédisposait pour cela ; le milieu familial dont je suis issue n'est ni vraiment cultivé et encore moins mélomane. Tout ça pour pour dire qu'il n'est pas nécessaire de connaître les alexandrins, les sonnets et autres pour aimer la poésie, la pratiquer, ou encore, dans une certaine mesure, la comprendre avec son âme et son coeur. Ce qui fait la force d'un Shakespeare, par exemple, c'est son individualité, ce n'est pas le sonnet, il a employé le sonnet, parce que son temps était habitué et préparé dans ce sens, même chose pour Mozart et l'influence de la musique Italienne sur son oeuvre ; il a adapté son oeuvre à l'entendement de son époque. Sans cela, il n'aurait eut aucune chance d'être écouté, même si la question, alors, ne se posait pas. |
   
Cécile
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 15h37: | |
Oui c'est sûr, on ressent la poésie ou on ne la ressent. Enfin, je suis aussi une iconditionnelle curieuse et j'aime bien tout savoir sur un thème qui me passionne ! Mais la route est encore longue ! C'est tout un univers la poésie ! |
   
aglaé
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 17h33: | |
la route est longue, mais c'est la bonne route...Simplicité et profondeur...un joli coktail que tu nous sers souvent...Il est magnifique ton poème. Bisou. Aglaé |
   
aglaé
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 17h37: | |
Erratum C'est seulement que ce texte est si joli que je ne croyais pas impossible de l'attribuer à Cécile....Deux admirations au lieu d'une...tant mieux! Aglaé |
   
Cécile
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 17h49: | |
Eh bien je suis émue de tes mots... je doute souvent de mon travail... Mais le texte d'Yves est superbe ! j'adore ! |
   
yh
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 18h45: | |
…et un petit clin d’œil à Philippe avec cette chansonnette en alexandrins de 8+4, et deux rimes en tout. Ouah ! Une vraie chanson dont Martine Caplanne a composé musique et orchestration, et qu’elle chante depuis des années devant des mômes. Je suis tout à fait d’accord avec toi qu’il n’est pas nécessaire ni même utile de savoir manier rythme et rimes, en suivant des théories…sauf dans le chant où ça aide vachement, au point d’avoir donné des virtuoses, du genre Brassens par exemple. De toute façon, rimes et rythme réguliers ont toujours été destinés aux chanteurs, des chœurs antiques jusqu’au Rap. . Pour mon compte, je m’en sers peu, étant surtout porté vers la prose, poétique ou pas. Mais si je me relis ou si on me lit, je m’aperçois que je reproduis des rythmes et des assonances à défaut de rimes, pour des raisons musicales, d’instinct. (je suis comme toi musicien ) Chanson a l'ancienne. J'ai vu le temps - me croirez-vous - des lavandières qui descendaient de par chez nous vers la rivière. Elles avaient bonnes manières au plein d'août à genoux contre l'onde claire riant de tout. L'ancien lavoir n'est plus qu'un trou plein de bruyères. Le silence y fait au coucou bonnes manières. A pousser l'écume aux cailloux le vent s'affaire. Ce soir il tourne comme un fou et moi derrière. J'ai vu le temps - me croirez-vous - des lavandières. ******************** …et dans le genre déconnerie rimée (ce soir là, dans l’atelier d’écriture, le thème était : l’amour dans les gares ). Boussens (Chanson pathétique en l'honneur de la petite gare de Boussens) J'lavais connue à la pétanque Mais elle m'avait laissé en manque Bien qu'à ma banque on soit passés (bis) * Ah, viens à Boussens me dit-elle Nous n'ferons plus dans la dentelle Et l'suivant week end j'attendais En fredonnant tant j'l'adorais: Refrain: Boussens Boussens, deux minutes d'arrêt Boussens Boussens deux minutes d'arrêt ********* Deuxième couplet: Dès l'vendredi à Austerlisse Tout seul assis sur ma valisse Ah mon Dieu ce que je rêvais. (bis) * J'avais choisi un wagon Couke Pour descendre avec plus de louke Et je croyais que j'entendais Le contrôleur qui m'sussurait: (refrain) ********** Troisième couplet Quand je débarquai, tout hilare Il n'y avait qu'le chef de gare qui m'attendait au bout du quai.(bis) * Il m' dit hélas vot' bien aimée (parlé. Dramatique: ) Elle est partie pour la Crimé-e! Au dernier train d' minuit moins cinque Elle est partie mais ça n'fait rienque. On les remplace d'un tour de maingue: (Refrain). **** Quatrième couplet: Je m'suis pendu dans les toilettes, en f'sant un nœud à ma chaussette Je croyais prendr' le train d'l'enfer,(bis) * Mais j'm'en allais en petite vitesse Au paradis. Plein de tendresse, Dieu m'attendait au bout du quai, Et doucement me fredonnait (refrain): Boussens Boussens perpétuel arrêt Boussens Boussens alleluia tu y es. *** cinquième couplet Il m'dit pour consoler mon âme: Tu sais, chez nous, y’a quelques femmes. Non, j' veux revoir ma bien aimée.(bis) * (parlé, voix de Dieu, dramatique "Elle vient de mourir en Crimée" Suffit d'attendre son arrivée Ici c'est la station du cœure C'est vrai, j'entends les séraphins zé séraphines chanter en chœur: * (sur l'air de plaisir d'amour, pathétiqueJ Le train d'amour a du retard toujours Au paradis il s'ra toujours à l'heure. Dernier couplet et dénouement qui surprend: Midi pil' son train entre en gare Mais Saint Pierre, sans crier gare L'avait collée en purgatoire (bis) (sur plaisir d'amour) Ainsi finit la tant belle et triste histoire De ç'ui qui d'une fille fut la poire. (dit) Boussens boussens! En voiture s'il vous plaît!
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hagarde
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 22h32: | |
Chanson très sympa...un peu de lègèreté et de sourires font souvent le plus grand bien :-) |
   
yh
| Envoyé vendredi 27 août 2004 - 23h29: | |
HUM...Sortie du contexte de notre atelier... qui n'en est pas un je risque de passer pour un vieux chnoc. Mais jugez de la profondeur de cette chanson, de son drame provisoirement éternel. Et la gare de Boussens, ô cette gare où le chef... Tenez son assent du midi est tel que le train se sent tout joyeux de passer à Boussens. Et il siffle et il siffle, le pauvre, pour se faire pardonner de ne pas s'arrêter ! Et cet atelier qui n'est pas atelier parce que toute la question est de deviner non pas quel texte mais quel vin apportera le poète.Juste assez d'enseignants mais sans trop pour que surtout on ne veuille rien nous apprendre. Des textes français ou espagnol selon la météo. Ou créole, ou occitan. Enfin, c'est Babel juste avant la chute. Ceci pour me faire pardonner d'avoir sorti des inepsies chantées sur la célèbre gare de Boussens que nous vénérons tous. Or donc mes frères, écrivez beau et fort mais ne vous prenez surtout pas au sérieux. Ce serait tragique. Amen . Et un petit poème sérieux sur la gare : ***************** 5/ La petite gare * C'est si mélancolique, une petite gare avec sa glycine et sa rue de la gare et puis son café de la gare et devant, sa place de la gare, quand aucun train n'y passe plus. Mêmes moineaux sous les platanes mais ils ne s'envolent plus au souffle des locomotives. Le coq traverse sans regarder car aucun train n'en cache un autre. Le cadran aux aiguilles noires marque huit heures trente, l'heure où passa le dernier train. Depuis, plus rien n'arrive... Quoi? Comment? Rien n'arrive? Tous les soirs, à huit heures vingt un vieil homme à képi vient traverser la place de la gare, boire un pot au café de la gare, déranger les moineaux. Sur la voie il balance une lanterne bleue, pour que sa vie reparte un peu. * (De chocolats chauds. Ed Milan)
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pHiliPPe
| Envoyé samedi 28 août 2004 - 00h18: | |
Merci pour cette chansonette. Pour la chanson, je proposerais au forum, ( si le forum est interéssé par cette proposition) un lien, pour écouter les chansons que j'enregistre en ce moment. Quand je faisais mention de musicien à temps partiel je pensais surtout à l'instrument du corps humain qui vibre au souffle de la voix qui respire. Les spécialistes de la chanson ont toujours dit que la chanson appartenait à la musique légère, je pense qu'elle peut être profonde également et aussi grande que les musiques orchestrales symphoniques. La chanson prend toute sa dimension par son interprétation. J'ai une expérience de chant de terrain, en effet, j'ai chanté accapella pendant trois sur les marchés de France avec mon répertoire de chansons qui n'obéit a aucune régle précise, si ce n'est celle de la respiration et de la répétition. Comptez sur moi pour faire tout mon possible afin d'être à la hauteur de mes propos. Ainsi, je montrerais à moi-même et ceux et celles qui le souhaitent que ce que j'écris, c'est pas du vent ! Amicalement. Philippe |
   
Aile ¬
| Envoyé dimanche 29 août 2004 - 03h52: | |
J'ai a.... do...... ré !!!! Aile ~ |
   
yv
| Envoyé dimanche 29 août 2004 - 16h38: | |
J'aimerais écouter tes chansons, mais sur ce secteur du net, je suis ignare. Il faudra me tenir la main et l'oreille. Merci à l'aile pour ce message musical la, do, ré. Bien sûr que la chanson peut porter aussi haut que n'importe quel texte, et c'est une façon d'apporter la poésie à ceux qui ne la rencontreraient jamais. Exemple cette chanson superbe et poignante célèbre pendant le nazisme: * Chant des déportés. 1943 Loin dans l'infini s'étendent Deux grands prés marécageux Pas un seul oiseau ne chante Dans les arbres secs et creux. (refrain: ) Ô terre de détresse Où nous devons sans cesse Piocher. Piocher. Bruit des pas et bruit des armes Sentinelles jour et nuit Et du sang des cris des larmes La mort pour celui qui fuit (refrain) Chaque jour on nous rassemble Triste repas de reclus Alors nous parlons ensemble De tous ceux qu'on ne voit plus (refrain) Mais un jour dans notre vie Le printemps refleurira Liberté liberté chérie Je dirai tu es à moi Refrain) ô terre enfin libre Où nous pourrons revivre Aimer. Aimer. ************** Ou, d'un auteur bien ( moins )connu, ce chant pour des chorales, écrit au temps de déportation des Kurdes. EXIL (Paroles et musique, Yves heurté) Nous marchons, marchons, au désert marchons survivants des fables et des sables. Le passé nous suit comme un chien perdu et nos enfants n'ont plus d'âge. (Bis) Nous laissons nos morts aux pierres et aux vents Nous n'aimons plus voir monter l'aube. Demain a perdu son nom et nos Dieux au soleil nous abandonnent. (Bis) Debout près des feux, sans heure et sans lieu, nos chanteurs seuls nous appartiennent qui disent aux nuits: "Il n'est pire peine que de perdre son histoire" (Bis) Nous marchons, marchons, et si loin fuyons de nos montagnes et de nos plaines. Qui viendra un jour nous rendre à nos terres, nous faire hommes à part entière? (Bis)
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aglaé
| Envoyé dimanche 29 août 2004 - 16h46: | |
J'avais complètement oublié la première de ces deux chansons que je retrouve avec grande émotion...Nous la chantions, à Paris, chez les éclaireuses, pendant les années de la dernière guerre...J'imprime tout de suite les paroles..Aglaé |
   
pHiliPPe
| Envoyé dimanche 29 août 2004 - 23h11: | |
aglaé, j'espère que tu vas la chanter en souvenir ! C'est fait pour ça une chansonette ! |
   
aglaé
| Envoyé lundi 30 août 2004 - 13h40: | |
Philippe je l'ai chanté immédiatement, seule, et à mon mari, car la musique, très émouvante, m'est tout de suite revenue en mémoire...une petite boule dans la gorge...mais c'était un joli moment...merci à francoco qui permet des moments comme celui-là! Bisous à vous Aglaémue |
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