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Teri
Envoyé jeudi 26 août 2004 - 22h14:   

De larges continents d'étoiles à portée d'août
empruntaient le passage des chutes...



...lent murmure des cimes...



...comme un présage de nuits pâles à surgir...



...des brûlures d'aucun soleil entrevues de peau vive...



...à la surface du premier instant des sources...



...verdissant des ombres...



Les blanches coupes d'étoiles noyaient leur valse de clins
Et roulaient aux envers déteints des lisières



...les déjà moins sures éternités revenues d'hors les vœux...



...cendres gardées de peine...



...aux baisers longs d'après la rupture...



...âges tôt venus d'un fleuve épris de lointains estuaires...



...quand déjà la vague déferlait sur nous dans le fracas des pertes...



Ainsi de plus en plus démesurément passeraient jusqu'à l'ultime les jours
Chaque pierre où s'est posé ton regard en témoignerait même ruine



...comme un supplément d'ombre à cacher l'effroi d'oser enfin...



...une brume d'émeraude s'étendait jusqu'à dessiner sur tes paupières des contours d'éden...



...au plus vulnérable des chairs...



De trace il ne reste que les poussières soulevées
Dont la retombée si lente qu'elle est d'années
Disperse des lisières à tout versant vieilli d'étoiles...



...difficile fut cesser de t'attendre...



...des arches de seins tombaient du tissu blanc des ciels...



...l'assaut d'atteindre au comble des béances...



Des échos comme d'Afrique s'immisçaient dans le laissé vague
De nos plus rares silences étouffés de foules



...bientôt nous confondrait la dernière lune...



« ...en toi maintenant je tue mon oubli... »



Ces cheveux qui versaient sur tes yeux verts des fleuves obscurs
Je n'osai les effleurer de peur d'en briser l'averse jade



...si près du ciel à créer des cercles d'onde sur le clair azur...



...et laisser venir à nous les vagues lentement s'épaississant du soir...



Ce qui de lumière fanait tombait en nous geignant
Dessinait de grands jardins si verts qu'il s'en effaçait des plaines



...la nuit était de cristal noir et dansait rare...

...fut celle noire des deuils, celle ravissant tout ardent


.............................................

Teri

http://terialves.free.fr (ceci n'est pas un site de poésie)

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