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pHiliPPe
| Envoyé mardi 31 août 2004 - 18h29: | |
Aux heures pleines de la nuit Au vieux motel abandonné à l'abri Des corbeaux croassent, Des chouettes font les gros yeux. Dans les universités se construisent les avenirs, mais que dire quand on façonne les vies à l'image de la partie infime du cerveau, en oubliant que les vies sont des âmes, et qu'on n'a pas connu les conditions de travail des non-diplômés, l'humliliation de la sueur productive ? Faut-il en rire, s'en offusquer ou s'en instruire ? Aux heures creuses du jour, À l'ombre du vieux motel restent des carcasses de voitures rouillées de pluie tandis que j'écoute la musique nostagique d'Erik Satie en me disant que des ossements se sont arrêtés là pour rejoindre la nuit et que la vie a cessé au vieux motel.
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isa
| Envoyé mardi 31 août 2004 - 20h31: | |
Je l'aime beaucoup, celui-là, Philippe. Juste j'aurais peut-être arrêté après "rejoindre la nuit", sans ajouter la dernière ligne. Dans certains de tes textes, il y a vraiment des photos qui s'ouvrent comme des fenêtres, ou des écrans de cinéma immobiles. |
pHiliPPe
| Envoyé mardi 31 août 2004 - 22h28: | |
merci, en effet, quand je relis, c'est mieux comme tu dis. Pour les écrans de cinéma immobiles, on me l'a jamais dit, mais on m'a déjà fait remarquer que j'avais une écriture cinématographique, ce qui est vrai, je pense. philippe. |
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