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Aile ~
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 02h57: | |
Elle sait que ses filles la regardent pendant qu’elle se déplace en soupirant dans la cuisine parce qu’elle manque de temps. Elle manque de temps pour faire toute la liste qui est inscrite sur le trottoir devant sa maison et qui fait au moins 7 coins de rues. À chacune des choses enfin réglées, elle se précipite dehors avec son 4 litres de couleur bleue pour peindre un peu de ciel par-dessus les nuages accumulés sur le ciment devant la maison. Elle a bien hâte de pouvoir marcher sur une longue langue de firmament jusqu’à l’autre bout de ses problèmes, soit, 7 coins de rues plus loin. Elle sait que ses filles ne respirent que du bout de leur cage thoracique en essayant de ne pas trop faire de bruit, trop de gargouillis avec leur faim qui les tiraille parce qu’il est midi et qu’il faut bien manger quand même. Elles pensent tout bas, « on n’a que maman, il ne faut pas qu’elle nous lâche, qu’elle tombe malade ou qu’elle soit malheureuse, qu’est-ce qu’on ferait sans elle??? » Elle sait tout çà la mère et elle se dit qu’elle devrait un peu mieux cacher son jeu afin de ne pas laisser planer de si grandes ailes noires au-dessus des cheveux de ces jeunes personnes, les plus importantes de sa vie, comme d’immenses chauve-souris. Elle ne s’aime pas du tout quand son courage fait défaut. Elle voudrait que ses enfants portent le grand « S » de sécurité au fond de leur cœur. Elle parle trop la mère, elle dit que de l’encre noire coule sur ses dessins et que maintenant rien n’est plus vraiment beau. Elle parle trop. Elle parle trop parce qu’elle sait que ce n’est qu’une liste sur le trottoir et qu’elle l’aura complètement effacée dans quelques mois. Alors pourquoi en parler? C’est la colère qui fait çà. La colère c’est le gros oiseau, les grandes ailes de tantôt, les chauve-souris. Après une semaine, il y a déjà plusieurs carreaux de ciment bleus jusqu’à la troisième rue. Le premier, c’est elle qui l’a peint mais les deux autres, ce sont ses filles, chacune à sa manière, qui a remis du ciel sur le pavé. Quand elle est sortie dehors ce soir, un sourire s’est dessiné sur son visage et aussi au coin de ses yeux. C’était un vrai sourire, pas un sourire de courtoisie, celui avec les petits plis aux coins. Il y avait des messages dans le bleu des carreaux, des petits traits un peu plus pâles comme des ailes de goélands au-dessus du St-Laurent l’été. Elle aime les goélands, même si les autres les trouvent vulgaires et trop nombreux, elle sait leur parler un à un. Ses filles le savent. Elles la connaissent très bien leur mère et elles ont trouvé exactement les couleurs des encouragements. . « Fonce maman, c’est vert !! » La mère a donc décidé de verser un fond de quatre litre de bleu sur sa colère. Aile ~ 31 août 2004 |
   
Gt
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 03h53: | |
Ça commence bien septembre... un texte si bien imagé que je me sens devant un tableau... Il y a de la couleur de vie dans ce texte et ça me repose ! |
   
pHiliPPe
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 11h37: | |
Belle évocation poétique évoquant le quotidien entre les générations de filles par les questions qui se posent en elles ; ça doit être le lot quotidien, aujourd'hui, des femmes élevant seules leurs enfants, mais peut-être ne savent-ils pas tous l'exprimer ? En tout cas, d'avoir réussi à l'exprimer d'une telle manière doit faire du bien quelques part à toutes celles qui le vivent et qui doivent s'y retrouver. |
   
ali
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 13h40: | |
Très belle nouvelle poétique avec des tons réalistes aux ailes abstraites!! Merci Aile! Cependant j'ai qlques petites remarques que voici: "Le premier, c’est elle qui l’a peint mais les deux autres, ce sont ses filles, chacune à sa manière, qui a remis du ciel sur le pavé. " phrase grammaticalement boiteuse: le pronom relatif QUI ne renvoie à aucun antécédent. "Elle sait que ses filles ne respirent que du bout de leur cage thoracique .." image audacieuse: les filles auraient-elles une même et unique cage thoracique!? "Elle a bien hâte de pouvoir marcher sur une longue langue de firmament jusqu’à l’autre bout de ses problèmes, soit, 7 coins de rues plus loin. " ce n'est pas une ponctuation qui respecte la beauté de l'image: il serait plus poétique de la refaire ainsi: "Elle a bien hâte de pouvoir marcher sur une longue langue de firmament, jusqu’à l’autre bout de ses problèmes; soit 7 coins de rues plus loin. "
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Ali
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 15h14: | |
Pardon ma chère Aile pour cette "espèce" de remarques scolaires!!C'est moi qui est ton élève.Je t'en remercie bcp. |
   
Aile ~
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 18h19: | |
Elle sait que ses filles la regardent pendant qu’elle se déplace en soupirant dans la cuisine parce qu’elle manque de temps. Elle manque de temps pour faire toute la liste qui est inscrite sur le trottoir devant sa maison et qui fait au moins 7 coins de rues. À chacune des choses enfin réglées, elle se précipite dehors avec son 4 litres de couleur bleue pour peindre un peu de ciel par-dessus les nuages accumulés sur le ciment devant la maison. Elle a bien hâte de pouvoir marcher sur une longue langue de firmament jusqu’à l’autre bout de ses problèmes, soit, 7 coins de rues plus loin. Elle sait que ses filles ne respirent que du bout de leurs cage thoraciques en essayant de ne pas trop faire de bruit, trop de gargouillis avec leur faim qui les tiraille parce qu’il est midi et qu’il faut bien manger quand même. Elles pensent tout bas, « on n’a que maman, il ne faut pas qu’elle nous lâche, qu’elle tombe malade ou qu’elle soit malheureuse, qu’est-ce qu’on ferait sans elle??? » Elle sait tout çà la mère et elle se dit qu’elle devrait un peu mieux cacher son jeu afin de ne pas laisser planer de si grandes ailes noires au-dessus des cheveux de ces jeunes personnes, les plus importantes de sa vie, comme d’immenses chauve-souris. Elle ne s’aime pas du tout quand son courage fait défaut. Elle voudrait que ses enfants portent le grand « S » de sécurité au fond de leur cœur. Elle parle trop la mère, elle dit que de l’encre noire coule sur ses dessins et que maintenant rien n’est plus vraiment beau. Elle parle trop. Elle parle trop parce qu’elle sait que ce n’est qu’une liste sur le trottoir et qu’elle l’aura complètement effacée dans quelques mois. Alors pourquoi en parler? C’est la colère qui fait çà. La colère c’est le gros oiseau, les grandes ailes de tantôt, les chauve-souris. Après une semaine, il y a déjà plusieurs carreaux de ciment bleus jusqu’à la troisième rue. Le premier, c’est elle qui l’a peint mais les deux autres, ce sont ses filles, chacune à sa manière, qui ont remis du ciel sur le pavé. Quand elle est sortie dehors ce soir, un sourire s’est dessiné sur son visage et aussi au coin de ses yeux. C’était un vrai sourire, pas un sourire de courtoisie, celui avec les petits plis aux coins. Il y avait des messages dans le bleu des carreaux, des petits traits un peu plus pâles comme des ailes de goélands au-dessus du St-Laurent l’été. Elle aime les goélands, même si les autres les trouvent vulgaires et trop nombreux, elle sait leur parler un à un. Ses filles le savent. Elles la connaissent très bien leur mère et elles ont trouvé exactement les couleurs des encouragements. . « Fonce maman, c’est vert !! » La mère a donc décidé de verser un fond de quatre litre de bleu sur sa colère. Aile ~ 31 août 2004 __________________________________________________ _________________________ Bonjour Ali, En ce qui concerne la dernière remarque, je ne sais trop comment construire une phrase avec un "soit" sous cette forme, est-ce que cela prend automatiquement un " ; " ?? Quant à moi, je préfère l'essoufflement de la ponctuation que j'ai utilisée en ne mettant pas de virgule après "firmament". Pour les autres remarques, tu as tout à fait raison et j'ai bien vu les erreurs ce matin en relisant sur le site mais je n'ai pu corriger avant de me rendre à mon travail. ;) aussi et surtout, Ali, personne n'est mon élève car je ferais un bien trop mauvais maître!! J'ai tellement tellement tellement de choses à apprendre!! Aile ~ |
   
Aile ~
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 18h27: | |
Merci Gt, je suis contente que les couleurs te reposent. Septembre est bien mouvementé!! Bonne journée Aile ~ |
   
Aile ~
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 18h38: | |
"Belle évocation poétique évoquant le quotidien entre les générations de filles par les questions qui se posent en elles ; ça doit être le lot quotidien, aujourd'hui, des femmes élevant seules leurs enfants, mais peut-être ne savent-ils pas tous l'exprimer ? En tout cas, d'avoir réussi à l'exprimer d'une telle manière doit faire du bien quelques part à toutes celles qui le vivent et qui doivent s'y retrouver."pHiliPPe __________________________________________________ ________________________ Philippe, avec "générations de filles", tu as mis le doigt dessus car c'est précisément çà!!! Avec ce que cela implique de part rattachée au sexe (l'esprit de continuité des femmes) et de part rattachée à la culture. Les femmes et les jeunes filles apprennent tôt à se serrer les coudes. Les attitudes dites "féminines" ne se limitent pas à l'unique perception de la dite compétition. J'espère que d'autres mères verront dans mon écrit, qui ressemble peut-être plus à une nouvelle (vous me direz), un partage de franchise et de solidarité. Merci encore Philippe Aile ~ |
   
poule farcie
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 21h28: | |
sans vouloir couper les ailes de l'oiselet qui s'éveille peut-être, je trouve ce texte d'une naïveté et d'une maladresse confondantes. la vague poésie qui tente d'échapper au sentimentalisme bancal évoque plutôt les traces d'une mère trop gourmande que l'appétit d'écrire d'une femme. dieux du ciel, le grand "esse" est celui auquel il faudrait accrocher la dépouille des fantasmes fusionnels. les "carreaux de ciment bleus" sont les pavés de cette révolution (que doivent engager des enfants responsables) qui traceront la route de leur liberté.
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Aile ~
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 22h11: | |
Pas de problème avec ton commentaire. Mon texte est vraiment du style naïf et je te remercie de le souligner. Je n'ai pas d'appétit d'écrire et je suis une mère pas trop gourmande. Tu supposes, c'est ton droit. J'écris des émotions, les miennes, de temps en temps, sans prétendre à de la haute poésie. Je suis poète à mes heures comme on dit : " Lorette est fleuriste à Quimper, mariée à un pompier et poète à ses heures... "sentimentalisme bancal".. tu devrais peut-être te faire critique littéraire, tu sembles en avoir le talent (sourire) Aile ~ |
   
pHiliPPe
| Envoyé mercredi 01 septembre 2004 - 23h51: | |
Aile , il te faut pas t'inquièter de ton style et encore moins de savoir, si ce que tu écris est une "nouvelle" ou pas. L'important, je pense, c'est toujours ce qu'on raconte avant les soucis de la forme. La forme c'est l'esthétisme, ça compte l'esthétisme, mais c'est pas le plus important, enfin selon mes goûts. Il faut écrire le plus naturellement possible, tout en laissant reposer un peu afin de se relire ensuite; Si tu écris le plus naturellement possible, forcément, ce que tu écris ne ressembleras qu'à toi. Philippe |
   
Ali
| Envoyé jeudi 02 septembre 2004 - 01h27: | |
Bonsoir Aile. S'il te plait n'interprête pas négativement mon pardon"erratum",c'est pour dire que mes remarques grammaticales et de ponctuation n'ont pas de valeur devant la richesse narrative et picturale de ton texte et de sa rêverie .Peut être que j'ai mal fait d'évoquer ce côté forme car tout d'abord ce n'est pas l'essentiel d'un texte quel qu'il soit ,ensuite parce que tout le monde commet ce genre de fautes.d'ailleurs,tous nos textes de poésie ou de prose en sont pleins. Chère Aile quand j'ai parlé de "l'élève "c'est pour dire que j'ai beaucoup appris de toi dans "poésie et rêverie"et qu'il faut pas prendre au sérieux mes remarques.. Voilà tout !Et merci pour ta belle reponse à l'impertinente et effrontée intervention de la poule farcie!! |
   
isa
| Envoyé jeudi 02 septembre 2004 - 08h53: | |
C'est très curieux, cette propension des animaux en morceaux à tenter de lire, non des textes, mais les auteurs qu'ils en supposent, en une psychanalyse de comptoir. Moi, j'aime bien les faïences naïves, les rêves cognés aux horaires, et la poésie du quotidien. Alors, j'aime bien ton bleu, forcément. |
   
Aile ~
| Envoyé vendredi 03 septembre 2004 - 01h29: | |
Isa, je trouve aussi assez présomtueuses ces manies de poser des diagnostiques poubelle à la lecture d'un texte. Heureusement que je n'affiche pas tout (rire). Je ne sais pas trop pourquoi, mais il m'est arrivé à quelques reprises de provoquer sans le vouloir les salivations "d'animaux en morceaux" comme tu dis ou de bêtes de scènes. Peut-être que je sens la victime, faudra régler çà... tiens-tiens... de l'analyse... excusez-moi, ça me fait réfléchir. Heureuse de ton passage et de ton commentaire sur "la liste bleue", contente que tu l'aimes bien. Merci Isa. Ali, pas de faute, ton commentaire est très correct, je suivrai aussi la suggestion très sage de Philippe et laisserai reposer mes textes avant de les poster. Philippe, je pense comme toi pour la forme et le fond en poésie. Mais un poème vaut bien l'effort de la finition. Je suis tout à fait d'accord pour les corrections et propositions sur la mise en forme. |
   
jml
| Envoyé samedi 04 septembre 2004 - 15h24: | |
j'aime beaucoup ce texte et que les psy de service aillent se faire voir ailleurs. |
   
pHiliPPe
| Envoyé samedi 04 septembre 2004 - 16h23: | |
aile, la mise en forme est esthétique, et souhaitable, mais la richesse c'est le fond de l'histoire. |
   
Ali
| Envoyé dimanche 05 septembre 2004 - 00h19: | |
-Retisser,rebroder un tissu/texte -Effilocher un texte/tissu. -édulcorer « « -élimer « « -émarger « « -emollir « « …etc ;-y en a encore !,-sont tous des verbes qu’on peut activer au moment de notre lecture . le producteur n’en serait que ravi parce qu’il sait que ce genre d’activités critiques est nécessaire pour tout enrichissement du texte .Les textes vivent merveilleusement et se développent dans le temps et l’espace par ces échanges et échos constructifs et non pas par l’insulte d’une quelconque basse cour ! Je sais pas est ce que cette poule connaît l’histoire des « e » ou non ?!!! ****** Si on se rappelle la profondeur et la finesse du style poétique d’Aile dans ses poésies d’amour ,de révolte ou de sagesse où elle met le lecteur en déroute ,le jetant à la croisée des chemins d’un sens en perpétuelle fuite ;on comprendra tout de suite,que La trame narrative du texte »la liste bleue » est très complexe .Elle s’est tissée autour de nombreux axes dont principalement deux : * La fresque que les trois personnages ont peint au jour le jour pendant une semaine. *-La nature et le genre de relations humaines d’amour et de tendresse entre une mère et ses deux chères filles , avec tout ce que cela suppose d’aspects et de manifestations des hauts et des bas dans toute relation entre deux générations ou entre les parents et leurs fils.L'essentiel, Ce qui intéressait la maman le plus c’est ce « S » que le narrateur et l’écrivain ont mis en majuscule. « Avoir « confiance en soi »est une nécessité pour pouvoir réussir dans la vie ,c’est une vérité attestée par la psychologie , la pédagogie et par d’autres sciences humaines. Cette relation est décrite par le narrateur à partir de deux moments de l’histoire poétique »la liste bleue » : -*Les moments de fatigue (car elles l’aidaient dans sa tache de peintre) et de faim *les moments où la maman et les filles expriment leurs sentiments et impressions l’un vis-à-vis de l’autre ou vis-à-vis des autres éléments meublant la nouvelle -poème. Cependant on retient comme exemple ici ,seulement la fresque comme lieu d’une œuvre collective où convergent les sensations et les émotions des trois personnages ;La fresque est ici un prétexte pour parler de la beauté de ce lien de parenté entre une mère soucieuse de l'avenir de ses filleset les caprices des enfants .Les relations étaient un peu tendues entre les trois,la mère d'un côté et les filles de l'autre, tout le long de la semaine ,effectivement peindre tout un long mur est une activité picturale esthétiquement délicate par non pas, seulement le temps qu’il faut y mettre pour venir au bout de la tache mais des différentes sensations ,rêves , pensées et tensions mélancoliques qui bouillonnent dans l’imaginaire de la maman qui orchestre ce beau travail qu’il faut à tout prix terminer et qui intensifie l'ardeur du quiproquo entre elles.le narrateur nous décrit cette joie de la fin de l’œuvre picturale ! un vrai sourire de paix et de bonheur pour les trois. Remarques ; *Il est difficile de savoir exactement de quoi parle ce texte parce qu’il est profondément imprégné d’une symbolique riche en images et en expressions et mots énigmatiques. Ce que j’ai appelé dans l’une de mes lectures des textes d’Aile ; » les clés du texte/demeure » ex ;la fresque ,la liste bleue,le trottoir,fonce maman ! le vert ,le vert !!..etc sont des mots et expressions qu'il ne faut pas prendre à la lettre car l'écrivain et non pas le narrateur veut nous induire en erreur en nous faisant croire qu'il parle effectivement des choses réellement réelles! L''ecriture d'Aile 2tait toujours abstraite malgré ses aspects figuratifs. *Aile on publiant ce texte de prose/poème dans le fil de la poésie est convaincue de la rêverie dont est emplit son texte .tout d’abord parce que : - le narrateur est lui-même l’écrivain - style limpide ,fluide, poétiquement imagé -Temps et espaces subjectivement enchevêtrés * Ce texte,si je ne me trompe pas est le quatrième de ce genre qu’Aile publie après ceux aux personnages suivant;»monsieur karaté »,»djallal »et un certain « poéte égaré » ..etc -Le texte vu d'un autre angle est un hommage au ciel québécois ,ses couleurs d'été(le bleu),ses oiseaux ainsi qu'au fleuve Saint-laurent . Merci à vous
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Aile ~
| Envoyé samedi 16 octobre 2004 - 12h40: | |
C'est beaucoup de travail cette longue analyse littéraire, Ali, et je te remercie beaucoup de t'être penché ainsi sur mon texte, c'est lui faire beaucoup d'honneur. Aile ~ |
   
Hélène
| Envoyé samedi 16 octobre 2004 - 12h57: | |
Aile te devrais venir plus souvent!! tu fais partie de ceux qui écrivent d'excellents textes amitiés
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Aile ~
| Envoyé samedi 16 octobre 2004 - 16h23: | |
Merci Hélène... c'est très gentil cette invitation. Aile ~ |
   
Ali
| Envoyé dimanche 17 octobre 2004 - 04h01: | |
Je trouve du grand plaisir dans la lecture de tes beaux textes Aile!!..C'est à moi de t'en remercier infinement.. Amitiésdali |
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