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Message |
    
Thierry
| | Envoyé samedi 24 mai 2003 - 16h18: | |
En montant les escaliers, je me suis aperçu qu'il aurait fallu descendre.
Jusqu'en bas.
Ou se trouve la porte d'entrée.
Mais je montais.
Il fallait faire avec.
Puisque j'avais commencé.
Autant finir.
Je trouverais bien une ISSUE quelque part.
Plus je pensais que j'aurais dû descendre, moins je pensais, pourtant, qu'il ne me fallait plus monter.
Les escaliers surtout.
Le reste aussi.
Je m'essouflais.
Je n'ai pas l'habitude d'admettre mes erreurs.
De prime abord.
Souvent je ne dis rien.
Une chose est sûre:
Je n'aurais pas dû allumer de clopes.
Après tout, j'ai tant encore à découvrir:
Des étages sur des étages,
tous empilés par le mystère,
toujours plus hauts.
Que je ne connais pas,
puisque je vis plus bas!
Que j'ai du mal à respirer.
En manque d'air.
Je ne connais personne,
qui veuille m'y inviter.
Des inconnus, partout.
Des inconnus qui peu,
ou prou ressemblent,
A mon hésitation:
un bloc en suspension, le corps avalé de marches, une à une, à mes pieds, hoummh, hoummh, et sans l'esprit, planté, songeur de la suite à donner.
Lequel aurait pu monter dans l'ascenseur, pour descendre. Curieux raisonnement.
J'ai failli l'arrêter.
Me reposer.
Dans un entre-deux-voix.
J'en avais marre de penser une chose et son contraire;
J'étais parvenu sur le toit.
Tremplin?
Nulle indication.
Logiquement, j'aurais dû sauter dans le vide. |
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