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noel
| Envoyé vendredi 10 septembre 2004 - 17h42: | |
C'est une feuille de cahier d'écolier laissé là , comme une fausse bouteille dans une fausse mer d’encre bleue . L'écriture et orthographe sont inégales . Je pense que l'auteur est un jeune homme de 13 ans environ , l'age où les premiers sentiments semblent des montagnes ( l'age où les avouer vous force à les franchir ) , j’voulais partager avec vous …. Sophia , J’espère que tu vas bien . Je dois te montrer une grotte que j’ai trouvé . Elle dégage de la chaleur , elle est au Mont Boron . C’est un peu dur de se glisser dedans , mais Yann a aperçu un bracelet en argent et peu etre … des bijoux . Si j’arrive à attraper le collier , je te l’offre… Quand je parle de bijoux , c’est peut etre pas ça . En tout cas , j’espère que tu vas venir la semaine prochaine et ………euh , non , je ne peux pas te l’avouer . A lundi . Willem .
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PHiliPPe
| Envoyé vendredi 10 septembre 2004 - 23h30: | |
Moi, à l'époque de mes 13 ans, c'est les cigarettes que je cachais derrière le radiateur et aussi derrière les panneaux publicitaires du boulevard qui faisait le coin avec la rue "des champs philippe". Et oui, la rue de mon enfance s'appellait ainsi, n'est-ce pas merveilleux quand on a un prénom comme Philippe ? À l'époque je n'avais pas fait le rapprochement ! |
   
le chat ^ . . ^
| Envoyé samedi 11 septembre 2004 - 04h44: | |
plié...en huit han ? alors ça c'était le premier pli ? :¬) c'est chouette )))) déplie encore un peu pour voir..
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noel
| Envoyé samedi 11 septembre 2004 - 21h32: | |
personellement , à treize ans , je pliais en huit des petits bouts de vie empli de vide , etre un enfant unique c'est souvent se batir des murs hauts hauts , c'est , enfant , chercher des bouts de bois , les faire devenir armes fatales et implacables , s'inventer des envahisseurs et tout degommer ... et revenir seul , mais héros , mais quelqu'un ... |
   
noel
| Envoyé samedi 11 septembre 2004 - 21h36: | |
en apparté mon pére me demandait si j'avais besoin de cigarette , là j'ai répondu NON PAPA !!! ( j'suis un non - fumeur car j'suis un rebelle ))))) |
   
PHiliPPe
| Envoyé samedi 11 septembre 2004 - 22h33: | |
Dans mon enfance Je brulais des fourmis rouges, des bataillons entiers. Au printemps J'attendais la tortue sortir de terre Pour monter sur sa carapace. À l'été Les chats hurlaient et étaient sauvages Dans mon enfance, J'étais le roi dans ma cour, J'avais un voiture de course, À quatre roue qui faisait du bruit. |
   
noel
| Envoyé dimanche 12 septembre 2004 - 13h07: | |
( un extrait de " je me rapelle " ;)))) Pendant que ma cousine partait des journées entières avec d’autres cousines refaire le monde à l’échelle des poupées . Je m’échappais de mon coté chez mon cousin Philippe . Nous avions deux activités principales bien éloignées de la fadeur des jeux de filles . Dans un bosquet derrière chez lui , il y avait une immense fourmilière ; Souvent , après s’être mutuellement galvanisés , nous partions dans sa direction plein de courage avec l’âme de belliqueux croisés fier d’accomplir une noble cause , limiter la possibilité qu’elle puisse nous envahir un jour . Il nous ait arrivé de l’ attaquer à l’alcool a brûler et faire des petits feux , qui n’était de joie que pour nous . Sinon souvent c’était seulement des attaques en règle, avec un bâton ou un coup de pied qui semait une débandade remarquable . Notre enthousiasme de fiers guerriers était souvent altéré par le pincement d’une fourmi pas impressionnée du tout . Sinon dés que nous pouvions et après avoir bien évalué les dégâts provoqués , nous nous échappions avec la satisfaction d’avoir presque sauvé le monde . Nous n’étions quand même pas constants dans notre action , puisque paradoxalement et presque pour s’excuser , nous leur amenions souvent à manger . La plupart du temps c’était sous la forme d’un criquet avec un handicap pouvant varier selon notre humeur . Notre cruauté prenait tout son ampleur a nous voir fascinés devant le changement du chant de notre victime au fur a mesure de son sacrifice . Sinon , autour de sa maison et dans le bosquet , il y avait un petit chemin qui nous servait de vélodrome . Là des courses effrénées se sont succédées , en poursuite ou en contre la montre . Il y avait sur le parcours une chicane faite de pierres qui dépassaient , une branche qui nous fouettait , la vision sur la fourmilière de nos exploits , un chemin raviné et enfin , le sprint final . Philippe avait un vrai vélo de course et un dandinement semblable aux arrivées du tour de France , il me fallait donc rivaliser de technicité et de malice pour le concurrencer ....
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