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souvenir
| Envoyé mardi 14 septembre 2004 - 00h21: | |
C'est un petit texte que j'ai ecrit en souvenir d'un voyage inoubliable en Afrique, il y a 20 ans ... Afrique des marchés s’anime, Au mille épices de mille couleurs où Femmes serpentent indolentes, Fruits exotiques suaves saveurs Fleur de coton danse au vent Les chants rythment les champs, Ombres robustes battent fléaux Prince d’ébène t’offre la savane, Et t’emporte les rêves d’Animan Coton nuage douceur des vents Multitude animiste des rituels, Tintent les vies dans un gri-gri Magie d’une terre ancestrale, te dit, te prédit et tu souris Une corpulente marchande se rit de ta blancheur
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Moha
| Envoyé mardi 14 septembre 2004 - 13h14: | |
Il est très beau ton texte Souvenir mais l'Afrique mérite tout un recueil de souvenirs Souvenir! merci |
   
Cécile
| Envoyé mercredi 15 septembre 2004 - 12h29: | |
J'aime ces poèmes souvenirs qui emmène le lecteur en voyage. Voyage au fond des couleurs, des odeurs de l'Afrique. Ce marché, je me l'imagine tout simplement... Il est beau, vivant et coloré. |
   
souvenir
| Envoyé mercredi 15 septembre 2004 - 18h02: | |
En effet Moha...l'Afrique mérite et a déjà de très beaux recueils Femme noire Femme nue, femme noire Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi, Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle Femme nue, femme obscure Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée Femme noire, femme obscure Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau. Délices des jeux de l'Esprit, les reflets de l'or ronge ta peau qui se moire A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux. Femme nue, femme noire Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'Eternel Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie. Poème magnifique de Léopold Sédar Senghor.
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Cécile
| Envoyé mercredi 15 septembre 2004 - 21h52: | |
Ou celui-ci d'Aimé Césaire BLANC A REMPLIR SUR LA CARTE VOYAGEUSE DU POLLEN N’y eût-il dans le désert Qu’une seule goutte d’eau qui rêve tout bas, Dans le désert n’y eut-il Qu’une graine volante qui rêve tout haut, C’est assez Rouillure des armes, fissures des pierres, vrac des ténèbres Désert, désert, j’endure ton défi Blanc à remplir sur la carte voyageuse du pollen. Aimé Césaire dans Tout l’espoir n’est pas de trop, douze voix francophone, éditions Le temps des Cerises, page 20.
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la cigale
| Envoyé mercredi 15 septembre 2004 - 23h03: | |
Quel défi? C'est toi la fourmis...qui cherche le défi On ne ne cherche que l'Amour de la poésie, l'amour tout court! bye bye |
   
Cécile
| Envoyé mercredi 15 septembre 2004 - 23h35: | |
Ou vois-tu un défi chère cigale ? |
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