| Auteur | Message | ||
     pl |
Pose une bûche sur le feu et la clarté, allonge la laisse de la nuit, puis va vers le froid des étoiles immobiles, sera guide sa traîne, sa poussière avènement. Je n’ai rien brisé, j’écarte. Il devait pleuvoir encore pour que l’onde se trouble. La route défaite assemble les non-dits et les pierres, les creux des chemins jusqu’à toi. Où perdre le sombre vertige, ici l’on trouait des fenêtres dans l’ambre des portes, pour jeter regards et regrets. Que saignent dans les coutures les hiers et l’absence. Attendre devenait un lieu, une tour probable que ne brisait l’impatience, chaque jour il fallait un coup d’aile, un souffle, fermer les yeux plus loin. Sera le voyage, il fallait en toi l’écrire « sera le voyage » serrés dans les mains le verbe et les voiles et la mer tissée dans les grandes pluies maintenant. | ||
| opaline |
Tomber sept fois... Philippe Labro en a fait les expériences, sans oublier... qu'il faut se relever sept fois. Le temps est variable et relatif. | ||
| Cécile |
J'aime beaucoup le ton de ces mots. J'ai juste une question en ce qui concerne le choix des temps. On passe de l'impératif, au passé composé, au présent, à l'imparfait à l'infinitif... Ca m'intrigue. | ||
| pl |
Je dois être un peu fragmenté entre ce qui fut, ce qui est, ce qui sera et ce qui n'a jamais été... ce qui pourrait advenir. (il faut que je défragmente mon disque dur...) Et déferlante des mots, transmue la parole en voyage lointain, hors de l’atteinte du temps : « Un jour, j’aimerais écrire un livre un livre entier sur le temps sur comment il n’existe pas comment le passé et le futur ne sont qu’un seul et même présent continu… » Evgenij Vinokurov | ||
| pl |
une piste.... http://perso.club-internet.fr/pretexte/revue/entre tiens/discussions-thematiques_poesie/discussions/h enri-meschonnic.htm |