| Auteur | Message | ||
     khalid |
La Blancheur du plafond reflète mon âme vide où quelques notes éparses faites de mots livides se désaccordent à l'unisson. Je me contemple un moment sur cette toile jusqu'au fond du blanc des yeux sur lequel navigue le souvenir de ton visage. Le lit ,creusé de ton empreinte, m'invite narquois à m'enfoncer dans le désarroi de ton absence. Je ne me souviens plus du temps que tu as fermé en claquant la porte. La pendule s'est arrêtée de compter les battements des volets de mon cœur sous un vent qui fait briller les dernières braises d'un amour qui me consume. Le silence me raconte ta voix. La nuit me décrit ta lumière qui éclabousse mon regard. Mes larmes coulent dans le souvenir des eaux profondes de ton regard qui s'efface….qui m'efface d'une blancheur de ce plafond dans lequel petit à petit...je me fond. | ||
| Moha |
triste est ce vide de l'âme du au vide laissé par l'absence-détachement de l'autre.Un beau poéme merci khalid | ||
| Cécile |
Très beau. La blancheur du plafond comparée à une âme vide porte loin le lecteur. Un beau début ! Navigue le souvenir de ton visage : vraiment très beau. Le temps que tu as fermé... idem. Vraiment j'aime beaucoup ce poème qui décrit bien la souffrance de la séparation. Pour le rythme, je ne sais pas pourquoi, j'ai lu "où quelques mots épars faits de notes livides se désaccordent à l'unisson". A la fin, lorsque tu parles de "larmes", pourquoi ne pas lire : "les eaux profondes coulent dans le souvenir de ton regard" (pour un principe de fluidité. Mais je répète, cher Khalid, c'est fort beau. | ||
| khalid |
Cécile c'est un de mes tous premiers poèmes. un premier jet que je n'ai jamais cherché à travailler un peu plus, sans doute par paresse ou bien parce qu'il traduisait tout simplement mon état d'âme du moment | ||
| Cécile |
Khalid, tu as bien fait de le ressortir. il est très beau et pour un premier jet, très réussi. |