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philet
| Envoyé jeudi 23 septembre 2004 - 12h03: | |
bonjour à tous il n'est qu'une certaine réalité pour endiguer nos mots leurs donner existence derrière nos mots est-il questions ? chaque lecteur pose -t-il ses mots à lui ? réponses ouvertes où guerroient nos illusions réponses écoutes où des mots alimentent nos espaces de survie les mots n'ont-ils qu'un sens celui d'une ligne bien faite sans écorchure l'encre est-elle sympathique ouvrant à chaque lecture un sens qui se renouvelle mots derrières les mots pour sanctifier l'espace de création qui anime chaque lecture philippe une question à se poser après Allain Bousquet Qui parle en moi ? le hasard bien rangé masques troués où je disparais le geste mémoire de tendresse un accord où nos visages de guingois retrouve l’enfance de leur origine des pierres échappées une moisson interdite l’histoire fracture nos présents dénudés sur le passage de l’éclair je suis enfermé cœur de l’abîme mes nuits se perdent empreintes effacées sous la feuille au mirage dernier de l’automne abandon échappé entre deux sursauts la vieillesse cette braise coule sans regret patrie de nos pénuries cachée aux façades colorées d’une vraie réalité rendez-vous ! je suis éclaboussé d’un humus fertile le présent de vive voix s’empare des mots les pose sur le seuil offert le sang songe à l’océan vague de vague recouverte chaque grain de l’horizon se boit les lieux sont ici et maintenant de chair vaste passerelle de nos sentiers dérobés le visage est pareil à une naissance un sourire vient il ne laisse rien intact mes yeux ont transparence vierge ils s’échappent à chaque minute entre triomphe et mensonges j’y accroche tous les livres perdus les paroles mortes. Le souvenir de qui parle en nous ?
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