| Auteur | Message | ||
     JG |
Si tu savais seulement, sur une vague froide, dans le vague de l'air, comme un désert avance. Si tu me savais là, où je me suis assis… Nocturne… Comme un Astre… Les pieds dans ses rayons, dans mes vagues de nuit. C'est fou ce qu'on invente, rêvant les yeux ouverts, en supposant le vent, les cheveux dans les yeux, prêt à mettre les voiles. À chaque fois un rêve, vient prendre la relève, d'ancien rêve infini … Chaqu’ fois il recommence, grand comme un univers, aux Venus éternelles, du meilleur et du pire… Si seulement tu savais, combien je te sais là ! Seulement de l'Aurore. Tu saurais seulement, et bien plus près de moi , bien plus loin de mes rêves, combien te sens là… En moi… Au plus profond… Et combien de nos nuits et combien de nos jours, ne doivent plus finir… Si tu savais le temps qui ne se compte plus… Pas même, les dix derniers battements de l’horloge vomissant du tangage à chacune de ses heures. Que seul, l’instant présent importe... Avec Toi avec moi, dans une même seconde… Toi et moi, face à l’arrogance de nos pendules et des regards qui fondent… Face à ce long passé, face aux autres secondes qui s’évitent… Avec nos fronts qui se croisent, et qui se croisent encor et qui remplacent nos yeux… Une seconde seulement … Loin des fleurs, Loin des gestes, Loin des mots… Une seule seconde... Toi et moi… Loin... Inaccessible… Comme invisible à l’autre monde… A celui qui avance, sans souvenir, sans parole et sans yeux… Loin de la foule rassemblée dans la vitrine de ses rêves, dans la correspondances des catalogues d’hiver, derrière l’hypocrisie de leurs bouquets annuels, dans l’artifice branché de leur parfum kiss-cool . Une seconde seulement… Seulement Une ! Une, qu’on divise en deux, Avec Toi, Avec moi… Si tu savais Seulement… Combien je t’aime… | ||
| thierry |
Bonsoir JG, en toute franchise, je n'accroche d'habitude pas trop à tes poèmes. Chacun ses goûts comme on dit et c'est pas bien grave ;-) Celui-ci en revanche m'a plu dans l'ensemble par son émotion très forte. Je l'ai presque vécu et ressenti ton poème! Je n'ai pas tout aimé du texte mais alors, là, ce long passage que j'extirpe: "Si tu savais seulement, sur une vague froide, dans le vague de l'air, comme un désert avance. Si tu me savais là, où je me suis assis… Nocturne… Comme un Astre… Les pieds dans ses rayons, dans mes vagues de nuit. C'est fou ce qu'on invente, rêvant les yeux ouverts, en supposant le vent, les cheveux dans les yeux, prêt à mettre les voiles. À chaque fois un rêve, vient prendre la relève" ce long passage, disais-je donc, je l'ai vraiment ADORé!!!!! ADORé, si si! ciao | ||
| Wolvess - Louve |
Enfin te voilà ! (Moi, ça ne rate jamais, Jacques me fait chanter.) Poursuivie d'un silence Suspendue dans ta danse J'ai si soif de tes mots Comme des bras en rameaux En mon coeur de sourdine Crépuscule en violines D'un réveil à huis clos Pour un rêve en sursaut |