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Mistigri
| Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 17h37: | |
il ne manque presque personne la rue est même plus belle qu'avant des immeubles ont été repeints j'ai pris leur couleur rouge comme la première pierre d'une usine il manque encore une touche de pâleur sur la gueule d'un sursaut une crampe de visage pour réanimer l'ombre la seule la vraie lumière du monde celle qui ne se contente pas d'un éclat celle qui demande qu'on s'approche et qu'on se touche pour se rendre ensemble aux étages où la mer travaille où toute l'humanité contenue dans une seule flaque sert de fondations à notre ville il manque à peine un son une seule queue de musique à poser sur le chat pour faire chanter la pierre d'un seul doigt replié non pas comme on frappe à une porte plutôt comme on écoute le corps d'un ami qui rêve |
   
Hélène
| Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 20h34: | |
j'aime vraiment ce poème. un ami qui rêve à la toute dernière touche à donner au tableau pour que la galerie en soit illuminée. merci mistigri pas gris du tout.
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jml
| Envoyé lundi 27 septembre 2004 - 22h27: | |
c'est tout en nuances et beauté ce poème. |
   
de loin
| Envoyé mardi 28 septembre 2004 - 08h14: | |
il ne manque presque personne il manque encore une touche de pâleur la seule la vraie lumière du monde celle qui ne se contente pas d'un éclat celle qui demande qu'on s'approche et qu'on se touche il manque à peine un son pour faire chanter la pierre d'un seul doigt replié non pas comme on frappe à une porte plutôt comme on écoute le corps d'un ami qui rêve magnifique ! quelle touchante touche |