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JG
| Envoyé lundi 26 mai 2003 - 23h53: | |
Comme cette vague à peau blanchie. à la limite des écumes. comme une source mouillée des pluies au bleu d'un ciel qui se consument. qui abuse du temps. qui abuse la mer Quand le temps ne compte plus… D'où tu me viens aux soirs touchants Des confins sourds noyés de vide et qui s'en va des airs lassants Son ombre froide tracée de rides Quand le ciel se voit plus…. Celle qui me vient des feux d'hiver au gré du vent soufflé d'usure d'un chemin creux battu de sang de son pas lent sur la blessure Quand personne... n'aime plus... De vague en vague qui se repousse en vagues vertes de mémoire … Dans les goémons s'allient... traînants de sable en sable couvert du soir en brasses lentes des courants dans la mort lente, qui se prépare Quand les lèvres seront tues… Sur un visage de mort changeant Quand d'âme blême se maquille Dans tes cahiers jaunis de blancs Un rêve immense qui s'éparpille Où les cœurs ne sont plus Vaguement triste Vaguement froid Comme la mer au loin s'étire Comme le roc vaguement toi Sombre à la nuit qu'un ciel retire Et qu'il ne reste que l'amer |
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