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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.09.2004 au 10.01.2005 » À Marianne, à toi et à vous. « précédent Suivant »

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pHiliPPe
Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 11h26:   

Dans cette île de France où je suis,
assurément île, au milieu des bras de Seine,
Les ils et les elles sont en moi.
il et elle est une longue histoire finissant pas,
elle et lui, lui et elle, donnant le change au fils des ans.

Dans cette île de France où je suis,
assurément île, au milieu des bras de Seine,
cette histoire continue,
tandis que je lis des poésies de la Grèce ancienne.

À toi, André Chénier,
posant ta main sur la plume
À vous, messieurs les révolutionnaires,
mettant sa tête sous la guillotine
Je dédie cette poésie, guillotin guillotine, masculine et féminine.

philippe
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Moha
Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 13h15:   

Super la dernière strophe!! Merci Philipe
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pHiliPPe
Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 14h49:   

Merci
Si tu aimes la poésie, je me permet de te conseiller les poésie d'André Chenier, ce fut un grand poète qui mourut en poète et en homme courageux , refusant de se défendre devant le tribunal révolutionnaire qui l'avait injustement arrêté, écrivant encore quelques heures avant son exécution, et récitant des vers de Racine pendant qu'on préparait la guillotine.
Il montra le même courage devant l'epreuve de la mort jugée, que Socrate devant l'injustice, des autorités Grecs.
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pHiliPPe
Envoyé jeudi 30 septembre 2004 - 14h59:   

Quand à Guillotin, c'est le nom de l'inventeur de la machine à couper les têtes en fonction jusqu'à 1981


Le 28 novembre 1789, le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l'Assemblé constituante une machine destinée à la décapitation des condamnés et conçue par le chirurgien Antoine Louis, secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie.
Inspirée d'un dispositif déjà connu en Italie, elle comporte un tranchoir glissant entre deux montants en bois. Elle assure selon ses promoteurs une mort immédiate et sans souffrance, à la différence de la pendaison, de la capitation à la hache ou à l'épée, de la roue ou, pire, de l'écartèlement.

Selon le docteur Guillotin, philanthrope et député du tiers état de Paris, elle doit aussi introduire l'égalité de tous les citoyens face à la peine capitale. «Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l'état du coupable», écrit-il dans un projet de loi. 

Le 3 juin 1791, l'Assemblée constituante, sur une proposition du député Le Pelletier de Saint-Fargeau, édicte que «tout condamné à mort aura la tête tranchée». à noter que les députés repoussent une suggestion visant à abolir la peine de mort, émanant de... Maximilien de Robespierre !

Dans la foulée, l'Assemblée demande au docteur Guillotin et au chirurgien Louis d'améliorer leur machine à couper les têtes.
Antoine Louis perfectionne la machine avec le concours d'un mécanicien allemand, Tobias Schmidt. Il remplace en particulier le couperet en forme de croissant par un couperet en forme de trapèze. L'idée viendrait, dit-on, du roi Louis XVI, habile serrurier de son état.

La machine est essayée à Bicêtre sur des moutons et des cadavres. Un voleur de grand chemin, Nicolas-Jacques Pelletier, en fait les frais pour la première fois le 25 avril 1792.

La machine est d'abord appelée «louisette» ou «louison». Puis, les journalistes parlementaires, mécontents du docteur Guillotin qui, à l'Assemblée, en sa qualité de questeur, leur demandait de bien se tenir, la baptiseront «guillotine», non sans s'attirer les protestations de l'intéressé.
Dans l'argot des rues, la machine sera aussi surnommée le «rasoir national» ou la «Veuve».

Pendant la Grande Terreur, en 1793 et 1794, près de 20.000 innocents auront à la connaître.

Elle recueillera en France un vif succès jusqu'au 29 juin 1939, date à laquelle les exécutions cessent d'être publiques. La dernière exécution remonte au 10 septembre 1977.

La peine de mort est abolie en France le 9 octobre 1981.

à noter que la dernière exécution politique remonte en France au 11 mars 1963. La victime, Jean Bastien-Thiry, fut non pas guillotinée mais fusillée, comme pour mieux montrer le caractère particulier de son acte.

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